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Un ancien ministre prône une "révolution profonde" pour réussir le développement
Publié le dimanche 27 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Conférence
© aDakar.com par DF
Conférence sur l`éthique et la bonne gouvernance
Une conférence sur le thème : "Ethique et bonne gouvernance" a été organisée par le Club de réflexion et d`initiatives citoyennes (CRIC).


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La société sénégalaise a besoin d'"une révolution profonde" sur les manières de faire et d’agir pour réussir son développement économique et social, selon l'ancien ministre du Plan, de l’Aménagement du territoire et de la Coopération internationale, El Hadji Ibrahima Sall.

‘’A chaque fois, que quelqu’un est dans une position de pouvoir, il se sert. Nous avons l’impression que le principe est : il faut se servir quand on dirige. Alors, le pays a besoin d’une révolution profonde sur les manières de faire et d’agir’’, a-t-il dit, samedi à Dakar.

M. Sall, qui animait une conférence sur le thème : "Ethique et bonne gouvernance", organisée par le Club de réflexion et d'initiatives citoyennes (CRIC), a estimé que ‘’les élites devaient faire la promotion de l’éthique’’.

‘’Les symptômes, c’est toujours le peuple, car il se comporte d’une certaine façon, mais la cause de la maladie c’est toujours l’élite. Ce sont les élites malades qui font que les peuples sont malades’’, a-t-il souligné.

Cet économiste et philosophe a soutenu qu'il était important d’avoir une élite éduquée d’abord, et à qui, il appartient de servir et d’éduquer le reste du peuple.

‘’L’éthique, c’est dire moi je vais être l’exemple et pas un autre. Je dois le donner ici et maintenant, et ne pas attendre d’aller plus loin. Nous devons nous obliger à quelque chose’’, a expliqué M. Sall estimant que les affaires publiques ne peuvent être gérées sans éthique.

Pour l’ancien ministre du Plan dans le gouvernement du Premier ministre Mamadou Lamine Loum (1998-2000), la gouvernance des affaires publiques ne peut pas tout codifier.

Selon El Hadji Ibrahima Sall, cette gouvernance ne peut pas tout normaliser, ni tout rendre en forme de protocole. Il y a un moment où on laisse l’individu aller à sa propre appréciation, a-t-il indiqué.

Les questions d'éthique sont engagées à des contextes et situations difficiles, où l’homme est conscient seul avec lui-même. Mais, a-t-il fait remarquer, ‘’s’il y avait des procédures partout, il n’y aurait pas d’éthique ni de contre-éthique.’’

‘’A cet effet, nous devons nous poser la question de savoir quel type de dirigeant ou de leadership devons-nous avoir ?’’, a-t-il poursuivi, invitant ‘’les citoyens sénégalais à réfléchir sur le statut du secret et de la confidentialité’’.

Par ailleurs, l'ancien ministre a estimé qu’un pays avait besoin de contre-pouvoirs. ‘’Et les contre-pouvoirs, on doit les construire et ils doivent être systématisé’’, a soutenu M. Sall.

Selon lui, le consensus est paralysant et n’est pas une bonne chose pour la démocratie. ‘’Une démocratie vit de contradictions, d’opposition et de débat d’idées’’, a-t-il ajouté.

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