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Le Quotidien N° 3372 du 25/4/2014

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Locales, bataille médiatique, Pds : Wade pilote le jeu
Publié le vendredi 25 avril 2014   |  Le Quotidien


L`ex-président
© Autre presse par DR
L`ex-président sénégalais Abdoulaye Wade


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La bataille des Locales prend une autre tournure. Macky Sall devra faire face, en plus de Khalifa Sall et autres, à une opposition requinquée par les retours de Idrissa Seck et Abdoulaye Wade.
La course au volant
Qui est au volant ? La bataille autour du retour de Wade et les effets médiatiques imposent une autre lecture. Jusque-là, c’est Macky Sall qui était le chauffeur à bord du jeu politique, aidé en cela par les absences de Idrissa Seck et de Abdoulaye Wade, mais aussi les os à ronger de la traque des biens dits mal acquis (affaires Karim Wade et Aïda Ndiongue). Et sur le plan social, la décision populaire de baisse du loyer particulièrement. Mais aujourd’hui, à quel­ques semaines des Locales du 29 juin, tout indique que le rapport de forces entre l’opposition et le pouvoir prend une autre direction. En réalité, la «vraie élection», sur la base du contexte, présageait plus d’un duel entre les maires sortants, notamment ceux du Parti socialiste, qu’entre le pouvoir et l’opposition. Idrissa Seck avait repris le volant, le temps d’un week-end, en attendant que le «pilote» Wade atterrisse sur le tarmac de la politique intérieure et des Locales.

Retrouvailles circonstancielles
La «solidarité» de Rewmi au Pds, exprimée par son porte-parole Abdourahmane Diouf à l’émission Faram facce de Tfm, mercredi, change la donne. C’est qu’entre l’Apr et ses alliés, les larrons Seck et Wade se positionnent. Idrissa Seck n’hésite pas à installer le doute dans Benno bokk yaakaar en affirmant qu’il est en contacts avec Khalifa Sall, adversaire du parti au pouvoir à la mairie de Dakar, et Cheikh Bamba Dièye, «l’oignon pourri» que Mansour Faye veut extraire du «sac» Bby de Saint-Louis. Plus que la «solidarité» -circonstancielle- les portes ne sont pas fermées pour des retrouvailles… locales en direction des Locales entre les deux formations. Puisque le maire libéral sortant de Dagana et coordonnateur du Pds, Oumar Sarr, et Rewmi représenté par Yankhoba Diattara avaient déjà scellé une alliance dans le Walo où l’Apr entend mettre fin à un règne sans partage de Sarr depuis 1996.

Le lapin de ndiombor
Seulement, à distance, Seck et Wade poursuivent leur duel, bien que les morceaux se recollent à demi-teinte. L’ancien-Premier ministre précise que ses «malentendus» avec Wade «ne sont pas encore levés». Et l’ancien-Président, dans un entretien avec Rfi de répliquer : «(Idrissa Seck) aurait dû venir me recevoir (à l’aéroport). On disait que c’était mon fils politique. S’il y a eu quelqu’un qui pouvait être un levain, c’était lui. Il y a ce que j’appelle «la tragédie des Premiers ministres en Afrique». (…) Ils sont tous pressés. Quelqu’un vous prend à partir de rien et il fait de vous un Premier ministre, et vous voulez tout de suite le bousculer et prendre (sa) place et c’est lui (Idrissa Seck) qui a déclenché toute cette opération de savoir si je pouvais ou non me représenter (en 2012).» Wade insinue une «trahison» impardonnable.
Ce retour mouvementé donc de l’ancien Président s’est révélé un lapin que Wade a posé à Macky Sall. Mais c’est aussi une affaire de deux lapins : Ndiomborton (le lapereau) Seck, comme l’a imposé la satire, qui avait «voulu», dans ses calculs, miner le terrain médiatique et ndiombor dans la peau d’un «malin et demi» en faisant trembler la République de Macky par ses intentions d’occuper la «rue publique».

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