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Souleymane Ndéné Ndiaye : « Macky doit se ressaisir, travailler et atteindre les objectifs assignés par le peuple »
Publié le vendredi 25 avril 2014   |  PressAfrik


Souleymane
© aDakar.com par DF
Souleymane Ndéné Ndiaye
Ancien Premier Ministre du Sénégal, membre du Pds


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Il aura fallu l'annonce du retour de Wade pour que le dernier premier ministre du régime sortant refasse surface au Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Souleymane Ndéné Ndiaye était bien présent hier à la permanence Oumar Lamine Badji des libéraux pour accueillir son chef de Parti. Il ne manque pas d'avertir l'actuel président Macky Sall.
« Dans cette mobilisation massive on peut y voir une déception des populations qui ont regretté d’avoir élu Macky Sall. C’est un message qui est lancé au pouvoir du président Macky Sall pour qu’il se ressaisisse et travaille pour atteindre les objectifs que le peuple lui a assigné en votant pour lui le 25 Mars » a déclaré Souleymane Ndéné Ndiaye. Pour l’ancien premier ministre « si les sénégalais ont voté pour Macky Sall contre Abdoulaye, c’est parce qu’ils ont pensé qu’il allait tenir ses promesses. Il leur avait promis un Sénégal meilleur que celui sous lequel vivaient les sénégalais sous Wade. Si les mêmes sénégalais sont revenues de guerre lasse soutenir Abdoulaye Wade, c’est parce qu’ils ont été déçus de la façon dont le pays est géré et la qualité de la vie qui est la leur ».


Concernant la récurrence des interdictions de marches et de rassemblements, dont son parti a récemment fait les frais, avec l’interdiction du meeting programmé à la place de l’obélisque et annulé à la dernière heure par le préfet de Dakar, le maire Guinguinéo s’insurge contre ce qu’il qualifie comme «une violation manifeste et flagrante de l’une des libertés fondamentales consacrée par la constitution qui est la liberté de réunion ».
Ce qui constitue selon lui « une grosse erreur, d’interdire le meeting du PDS et même un abus d’interdire une manifestation politique organisée par un parti légalement constitué. Ce qui entache la qualité de notre démocratie ».

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