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L’Afrique n’est plus "le réservoir des avions poubelles", selon l’Asecna
Publié le jeudi 24 avril 2014   |  AFP




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Dakar - L’Afrique n’est plus "le réservoir des avions poubelles" et de nombreuses compagnies du continent investissent de plus en plus dans des appareils neufs, a affirmé jeudi à Dakar le patron de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

"L’Afrique, jusqu’à un passé récent, était le réservoir des avions poubelles parce que, tout comme les véhicules, notre pouvoir d’achat ne nous permettait pas d’acquérir des véhicules neufs ou des engins neufs. (...) Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, heureusement", a affirmé le directeur général de l’Asecna, Amadou Ousmane Guittèye, lors d’une rencontre avec
l’Association de la presse étrangère au Sénégal.

L’Asecna, créée il y a 55 ans, regroupe 17 pays africains et la France. Elle gère un espace aérien de 16,1 millions de km2.

Dans le passé, pendant que "les pays développés d’une manière générale étaient de plus en plus exigeants sur la qualité de l’environnement, donc la protection des normes de bruits, de nuisances - qu’elles soient sonores ou les pollutions diverses de l’environnement, (...) l’Afrique, en son temps, n’était pas très regardante sur ces questions", mais la donne a changé aujourd’hui, a dit M. Guittèye.

Selon lui, la prise de conscience a été favorisée notamment par les accidents mettant en cause des avions "déclassés" dans les pays développés parce que ne répondant plus aux normes internationales, et les investissements de plus en plus coûteux requis pour l’entretien de ces appareils.

"Il n’y a pas de secret: si vous prenez de la vieillerie, la maintenance devient beaucoup plus coûteuse, beaucoup plus délicate. (...) Cela a amené certaines compagnies à changer complètement de cap", et aujourd’hui, "des compagnies comme Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Royal Air Maroc, South African Airways, font des efforts importants pour acquérir de nouveaux aéronefs", a-t-il expliqué.

En outre, a-t-il ajouté, l’Afrique a aujourd’hui une meilleure "capacité de supervision de la sécurité de la part des autorités d’aviation civile".

Amadou Ousmane Guittèye a par ailleurs tempéré les affirmations selon lesquelles l’Afrique enregistrait plus d’accidents du transport aérien qu’ailleurs dans le monde en expliquant qu’elles se fondaient généralement sur des chiffres recoupant des réalités différentes.

"Si vous prenez un million de départs d’aéronefs et que vous avez un accident, ce n’est pas la même chose qu’un accident (enregistré) pour 100.000
mouvements", a dit M. Guittèye.

Selon lui, la région controlée par l’Asecna enregistre en moyenne 480.000 mouvements d’avion par an.
cs/mrb/pb

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