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Débat sur la Constitution : le regard d’un étudiant guinéen vivant à Dakar
Publié le mercredi 19 juin 2019  |  guineematin.com
Deux
© aDakar.com par DR
Deux nouveaux membres du Conseil constitutionnel ont prêté serment
Dakar, le 19 décembre 2018 - Deux nouveaux membres du Conseil constitutionnel ont prêté serment, ce jeudi 19 décembre 2018 à Dakar.
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Depuis un temps, la question de la possibilité pour le Président de la République de Guinée de changer la constitution guinéenne de 2010 est au cœur des controverses entre les acteurs de la vie juridico-politique du pays.

Il est d’une importance capitale que chaque juriste, étudiant ou praticien s’active, dans les limites de ses connaissances, pour apporter avec honnêteté, intelligence et persévérance une certaine contribution.

Il convient d’emblée de souligner que le débat intellectuel doit être constructif, éducatif et intelligent. Il ne doit y avoir ni injures ni haine. Comme l’a dit Antoine de Saint-Exupéry dans la Citadelle, « si tu diffères de moi mon frère loin de me léser tu m’enrichies. »

Ceci étant, la beauté d’une discussion ne réside pas seulement dans la diversité d’idées, mais aussi dans sa finalité qui doit être une conclusion saine et logique tirée des arguments raisonnés.

En effet, deux groupes divergent sur la constitution guinéenne de 2010. L’un est favorable à l’élaboration d’une nouvelle constitution qui pourrait éventuellement permettre au Président de la République de briguer un troisième mandat (chose qui est en contradiction avec l’article 154 de la constitution), et l’autre ne l’est pas. Certains estiment qu’en vertu de l’article 51 de la constitution, le Président de la République peut prendre l’initiative de changer ladite constitution, et soumettre une nouvelle au peuple. D’autres soutiennent que cette idée est à écarter à partir du moment où ledit article n’a aucun lien avec le changement constitutionnel.

Face à ces divergences idéologiques sur la compréhension de la question soulevée, loin d’avoir le monopole du savoir, il urge plus que jamais d’analyser sommairement la situation.

Pour faire apparaître et comprendre la cohérence des argumentations, il sera question d’aborder brièvement la mutabilité constitutionnelle (I) et la réflexion sur le contexte guinéen (II).
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