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Enquête Plus N° 858 du 23/4/2014

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Cadre de vie et anecdotes : La cité la plus ’’toubab’’ de Dakar ?
Publié le jeudi 24 avril 2014   |  Enquête Plus




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Des années se sont écoulées, mais, nostalgiques de son passé enchanteur, les habitants de Cambérène s’enorgueillissent d'avoir toujours été en avance sur les autres.... Morceaux choisis : ''ce n'est pas fortuit si le golf club est installé à Cambérène ou encore si le premier professeur de golf club est originaire de cette belle cité qui regorge de cadres et d'hommes qui font la fierté de la nation'', tonnent-ils avec fierté.

Ou encore entend-on de part et d'autre : ''ce n'est qu'à Cambérène que vous verrez des khalifes généraux qui jouent au foot ou au tennis.....'' ''On n' a pas connu la période des maisons en paille qui peuplaient Dakar.''

Ce cadre de vie décent résulte de nombreuses actions entreprises par le premier Khalife des Layènes, Seydina Issa Lahi, qui avait déjà de son vivant réussi à placer Cambérène au rang des cités les plus rayonnantes de Dakar. Sur la base d'une démarche inclusive, il fit de Cambérène ''le village'' le plus propre et le mieux organisé du Sénégal.

Déjà en 1937, Cambérène inaugurait son premier dispensaire sur la côte. Deux ans plus tard, en 1939 plus précisément, une première école sort de terre. Au même moment, une route goudronnée émergeait, sa ''construction'' prit fin en 1949. Quand plusieurs quartiers de Dakar étaient plongés dans le noir, le soir, l'électricité et l'eau faisaient irruption, c'était entre 1947et 1971.

Les témoignages sont unanimes dans ce sens. Seydina Issa Laye a posé des actes de haute portée de par sa rigueur et son sens intrinsèque des affaires. Il décroche par la suite plusieurs distinctions dont celles de l'urbaniste et la médaille de l'étoile du Soudan.

''Il jouait le rôle de gendarme et faisait le tour du quartier pour vérifier si tout le monde était couché. Il bannissait les grand'places et incitait tout le monde à aller bosser tôt le matin'' confie Mandione Kane.

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