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Le Soleil N° 13173 du 23/4/2014

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Un taux de croissance de 3,5% attendu pour 2013, selon le ministre de l’Economie et des Finances
Publié le mercredi 23 avril 2014   |  Le Soleil


Assemblées
© aDakar.com par DR
Assemblées de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International: Intervention du ministre des finances, Amadou BÂ à la réunion de haut niveau sur le thème «Vers une UEMOA plus dynamique et plus résiliante»
Dimanche 13 avril 2014. Washington (Etats Unis). Amadou BÂ, Ministre des finances a pris part aux Assemblées de printemps de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI). Ph : Ministre des finances, Amadou BÂ


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Amadou Ba CroissanceFaisant face aux membres du Conseil économique, social et environnemental, le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, a fait savoir que le taux de croissance du Pib du Sénégal en 2013 sera de 3,5%.

Le taux de croissance du Sénégal pour l’année 2013 est attendu à 3,5%, a révélé, hier, le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, au Conseil économique, social et environnemental où il abordait le thème « Le financement de l’entreprise sénégalaise et la participation des nationaux au Pse ». Revenant sur les tenants et aboutissants du Pse, le ministre a soutenu que le Sénégal a un taux de croissance moyenne qui varie de 3 à 4%. Ce taux était de 1,7% pendant les années d’ajustement interne (1983-1993), de 4,5% entre 1994 et 1995 et de 4,4% entre 2000 et 2005. De 2006 à 2011, il était de l’ordre de 3,2% et de 3,4% en 2012-2013. Pour l’année 2013, poursuit-il, le taux de croissance attendu serait de 3,5%. C’est sur la base d’une hypothèse de croissance à 3,5% en 2013 que les autorités travaillent avec la communauté internationale, le Fmi et la Banque mondiale pour atteindre l’émergence. Avec un tel taux, soutient-il, il n’est pas possible d’aller quelque part. Pour arriver à l’émergence, il faut des réformes hardies devant accroître le taux de croissance, estime Amadou Bâ. « Le Pse est justement la réponse pour engager des ruptures », fait-il savoir. Il a aussi rappelé que les autorités ont essayé d’avoir une démarche inclusive concernant le Pse puisque le souhait, c’est d’avoir un document consensuel qui transcende les chapelles politiques et les générations.

Depuis le retour de la réunion du Groupe consultatif de Paris, le gouvernement du Sénégal a déjà acquis 375 milliards de FCfa sur les ressources extérieures. Ce montant se répartit en projets signés à hauteur de 277 milliards, en attendant de passer devant les conseils d’administration à hauteur de 49 milliards de FCfa, en projets déjà négociés pour 49 autres milliards et enfin au financement de la route Dinguiraye-Nioro-Keur Ayib pour 19 milliards.

Aly DIOUF

FINANCEMENT DU PSE: LE GOUVERNEMENT TRAVAILLE À AMOINDRIR LES CHARGES LIÉES AUX PRÊTS
Evoquant le financement du Plan Sénégal émergent (Pse), hier devant les membres du Conseil économique, social et environnemental, le ministre de l’Economie et des Finances a révélé que le gouvernement travaille avec les banques pour amoindrir les charges liées aux prêts. Il rappelle que ce financement doit être assuré par les ressources intérieures en grande majorité. Et celles-ci proviennent naturellement de la mobilisation de la fiscalité et de l’épargne. Il a aussi soutenu que le taux d’usure des banques est passé de 18 à 15%, enregistrant ainsi une baisse de trois points ; « le plus bas de la sous-région », souligne-t-il. Les recommandations des conseillers ont porté notamment sur la création d’un prix du civisme et du mérite, l’organisation d’une journée du civisme, l’élaboration de plan de communication sur le Pse, l’impôt sur le foncier, le financement et l’encadrement des Pme et leur vulgarisation. Elles ont également porté sur l’association des populations à la base, le soutien à l’agriculture, la nécessaire réforme de l’administration. Les conseillers ont surtout insisté sur la mise en œuvre du Pse, son appropriation par les différentes couches sociales, la baisse du taux de crédit.

Avant le vote à l’unanimité par les conseillers du texte des recommandations et l’adoption d’une résolution relative à ce dernier, 18 d’entre eux ont interpellé le ministre sur le Pse notamment. Ainsi, certains comme Cheikh Ngaïdo Bâ ont insisté sur l’implication des Pme dans l’industrie cinématographique, d’autres comme Serigne Dia Ndongo ont souligné la nécessaire réforme de l’administration mais aussi de faire de la place aux entreprises locales. Ce que Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp) résume ainsi : « Pas de pays qui a émergé sans son secteur privé national ». Pour sa part, Madior Diouf a relevé une certaine timidité dans les recommandations. Il a aussi rappelé l’existence de 142 entreprises en difficulté.

Aly DIOUF

80% DES RECETTES FISCALES ASSURÉS PAR 60% DES ENTREPRISES
Ce sont 60% des entreprises qui contribuent à hauteur de 80% des recettes collectées par le service des Impôts et des Domaines, a fait savoir, hier, le ministre de l’Economie et des Finances et ancien directeur général des Impôts et des Domaines, Amadou Bâ. Il faisait face aux conseillers économiques sociaux et environnementaux sur le thème : « Le financement de l’entreprise sénégalaise et la participation des nationaux aux Pse ». Amadou Bâ a déploré le fait que des entreprises « majors » comme les Industries chimiques du Sénégal (Ics) et la Suneor, entre autres, rencontrent des difficultés. Ces entreprises, soutient-il, ont non seulement beaucoup de Pme derrières elles, mais contribuent grandement dans la formation du Pib.

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