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La fin de non-recevoir du chef de l’État aux revendications salariales à la une
Publié le jeudi 2 mai 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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La fin de non-recevoir du chef de l’Etat aux revendications des syndicats qui réclament des augmentations de salaires et la publication d’un livre blanc par la coalition "Idy 2019" sur la dernière élection présidentielle sont entre autres sujets évoqués par les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

L’Etat n’a pas les moyens d’augmenter les salaires dans la fonction publique, a déclaré mercredi le président de la République Macky Sall, lors de la cérémonie de remise de cahiers de doléances des syndicats au Palais de la république.

"Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires aujourd’hui. Nous ne le ferons pas, il faut que ça soit clair. Ce n’est pas possible. Nous pouvons discuter des aménagements", a-t-il notamment dit en wolof, soulignant que l’Etat a des limites qu’il ne peut pas dépasser. Répondant aux doléances des secrétaires généraux des cinq grandes centrales syndicales et du SYNPICS, le président Sall a indiqué que le gouvernement peut discuter.

Selon Le Soleil, "Macky Sall exclut toute hausse" des salaires dans la fonction publique.

Vox Populi affiche à sa Une "La réponse sèche de Macky Sall aux syndicalistes". "Quelques heures après avoir tenu leurs manifestations et rassemblements à l’occasion de la fête internationale du travail, les centrales syndicales (…) ont été reçus par le président de la République. Macky Sall n’a pas manqué de leur faire savoir qu’une hausse des salaires n’est pas à l’ordre du jour".

Selon Sud Quotidien, "Macky Sall +recadre+ les syndicalistes". "Réponse +fast track+ à la demande sociale ou langage de vérité. Le chef de l’Etat, à l’occasion de la cérémonie de réception des cahiers de doléances hier, à la salle des banquets, a donné une douche froide au mouvement syndical", écrit Sud.

"Face aux urgences de l’heure et/ou à la soutenabilité des finances publiques, Macky Sall s’est voulu clair : + l’Etat ne peut pas augmenter les salaires, ni faire un alignement sur le système indemnitaire encore moins régler le passif social lourd de 50 milliards+", ajoute le journal.

Le quotidien Source A se fait écho de cette fin de non-recevoir par cette expression wolof "Le +maa lank+ de Macky Sall". "(…) Macky Sall, intraitable, a, systématiquement, refusé d’accepter une quelconque augmentation des salaires des travailleurs (….), car dit-il, +au Sénégal, les salaires sont estimés à plus de 80 milliards par mois et 860 milliards par an. Compte non tenu des Agences estimés à 140 milliards et au total, ça fait 1000 milliards qu’on paie chaque année+", écrit le journal.

L’As parle des "dures vérités de Macky Sall aux syndicats". "Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires. Il faut savoir qu’il y a des limites à ne pas dépasser. Il faut s’attendre à l’augmentation du prix du ciment", leur a dit le chef de l’Etat dans des propos rapportés par la publication.

"Pas de cadeau pour les travailleurs", note Le Quotidien qui souligne que "les travailleurs qui espèrent une augmentation des salaires peuvent prendre leur mal en patience".

Le Témoin titre : "L’aveu d’austérité de Macky Sall" et explique : "pas question d’augmenter les salaires ; pas question de payer le passif social des entreprises liquidées dont certaines depuis Mathusalem ; pas question d’octroyer des logements ou des terrains aux travailleurs".

En politique, les quotidiens reviennent également sur la publication d’un "livre blanc" par la coalition "Idy 2019" sur les résultats de la présidentielle du 24 février.

"Idy 2019 dévoile les chiffres de la +fraude+", écrit Vox Populi, qui ajoute que selon cette coalition, "Macky Sall a eu 1 million de voix fictifs".

"La coalition d’Idrissa Seck annonce des poursuites pénales contre l’administration électorale devant la Cour de justice de la CDEEAO", écrit le journal.

Sud Quotidien souligne que "dans cet ouvrage de 58 pages, les responsables de la coalition Idy 2019 ont révélé plusieurs manquements dans le processus électoral qui a permis au président Macky Sall d’obtenir au premier tour 58,26% au lieu de 48%".

Selon Enquête, "Idy et ses alliés mettent à nu un vaste hold-up électoral". "Dans le document d’une cinquantaine de pages, ils mettent à nu un vaste hold-up électoral qui a abouti à la réélection de Macky Sall dès le premier tour avec plus de 58% des suffrages des Sénégalais", écrit le journal, soulignant que les opposants ont dénoncé, entre autres, "une fraude sur l’état-civil et un gonflement du fichier électoral".

OID/ASB
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