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La presse sénégalaise raconte la fête du travail
Publié le jeudi 2 mai 2019  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement de la traditionnelle rencontre entre le président de la République Macky Sall et les centrales syndicales à l’occasion de la fête internationale du travail célébrée le 1er mai.

Le Soleil informe que « Macky Sall exclut toute hausse » des salaires dans la Fonction publique. Pour expliquer sa décision, le chef de l’Etat a souligné, dans le quotidien national, que depuis 3 ans « les prix du carburant ont été bloqués engendrant un manque à gagner de 140 milliards F CFA, les prix de l’électricité sont également subventionnés (à hauteur de) 105 milliards F CFA en 2018 ».

Pour toutes ces raisons, le président de la République « dit niet » à une éventuelle augmentation des salaires. En effet, renseigne Le Quotidien, le chef de l’Etat a fait savoir aux syndicalistes que l’Etat n’a pas « les moyens d’augmenter les salaires ».

Ce journal en conclut qu’il n’y a pas eu « de cadeau pour les travailleurs ». Dans les colonnes de L’AS, Macky Sall a dit ses « dures vérités aux syndicats ». Ce journal rapporte ses propos : « il faut savoir qu’il y a des limites à ne pas dépasser ».

Dans Vox Populi, le président de la République a fait savoir aux syndicalistes qu’« il ne faut même pas imaginer une augmentation des salaires en ce moment ». En outre, Macky Sall a soutenu que « ce n’est pas possible (parce que) nous travaillons pour l’émergence. Et l’émergence, c’est la responsabilité de faire ce qu’on peut faire ».

Pour sa part Sud Quotidien souligne que le chef de l’Etat a martelé que « si nous voulons nous charger de la satisfaction de toutes les revendications, quand est-ce que nous donnerons du boulot aux 150 mille jeunes (qui se présentent chaque année sur le marché de l’emploi) ? »

Partant de là, Macky Sall a réitéré son souhait de « donner de l’emploi à la jeunesse », avant de mentionner qu’on peut toujours « trouver des solutions sociales » aux revendications syndicales.

Les journaux sénégalais se font aussi l’écho du procès de Cheikh Béthio Thioune, guide religieux des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride) et quinze de ses disciples impliqués dans le double meurtre à Médinatoul Salam (département de Mbour à 88 km de Dakar).

Le Soleil informe que « la défense de Béthio et compagnie contre-attaque ». Selon le quotidien national, « après le procureur et les parties civiles, c’est au tour des avocats de la défense de plaider mardi dernier. Les conseils des disciples de Cheikh Béthio Thioune ont contesté les accusations portées contre leurs clients et plaidé l’acquittement en alléguant l’excuse de la provocation ».

Les avocats de la défense, répondant dans L’Observateur aux parties civiles qui ont demandé 3 milliards F CFA en guise de dommages et intérêts, ont déclaré que « c’est une pure surenchère ».

De son côté, WalfQuotidien rapporte que « la défense fait le procès de la presse ». Dans les colonnes de ce journal, l’avocat de Cheikh Faye, l’un des co-accusés a estimé que « les journalistes ont dépeint son client comme un monstre et un bras armé » du guide des Thiantacounes.

Le meurtre d’Ababacar Diagne et de Bara Sow remonte au 22 avril 2012. Ces disciples de Cheikh Béthio Thioune se sont rendus dans son domaine de Médinatoul Salam afin de renouveler leur allégeance. Mais la venue d’Ababacar Diagne et de Bara Sow, qui sont devenus des persona non grata à cause de quelques problèmes avec le guide religieux, a conduit à l’irréparable.


ID/cat/APA
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