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Le Soleil N° 13172 du 22/4/2014

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Réécriture de l’histoire générale du Sénégal : Les premières contributions attendues pour le 31 décembre 2015
Publié le mardi 22 avril 2014   |  Le Soleil


Le
© aDakar.com par DF
Le Sénégal s`engage à l`élaboration de son Histoire générale
Samedi 29 mars 2014- Séminaire de planification et de programmation du projet d`élaboration d`une "histoire générale du Sénégal des origines à nos jours".


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Après 2 jours de séminaire sur le projet de réécriture de l’histoire générale du Sénégal, les membres du Comité rédactionnel avaient convenu de livrer les contributions au plus tard le 31 décembre 2015
Durant deux jours, d’éminents universitaires, artistes, intellectuels et traditionnalistes se sont retrouvés au grand amphithéâtre de l’Ucad 2 pour définir les modalités pratiques qui doivent conduire à l’élaboration d’une « Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours ». Au cours de cette rencontre, les Pr. Hamady Bocoum pour la période ancienne, Rokhaya Fall pour la période intermédiaire et Ibrahima Thioub pour la période contemporaine ont délivré des communications pour camper les débats. Ainsi, à l’issue de vifs échanges, il a été retenu que l’ensemble des contributions devraient être disponibles à la date du 31 décembre 2015.
Un consensus s’est dégagé sur la périodisation du projet de réécriture de l’histoire générale du Sénégal qui sera axée sur trois thèmes relativement équilibrés. Le premier tome concerne la Période ancienne ou Haute période. Il ira des origines au Xe siècle et comportera deux volumes. De ces derniers, le premier parlera de l’histoire naturelle et culturelle, et le second de la culture post néolithique et l’apparition des Etats. La Période intermédiaire ou Période classique va du Xe au XIXème siècle et occupera le tome 2. Il sera scindé en deux volumes : le premier allant du Xe au XVIe siècle et le second du milieu du XVIe à 1815 ou 1816. A ce niveau, la date exacte reste encore à définir. Enfin, le tome 3, relatif à la Période contemporaine, aura lui aussi au moins deux volumes. Le premier s’intéressant au Sénégal colonial et le second revenant sur le Sénégal indépendant jusqu’à 2012. « Ainsi, le projet va prendre en compte tous les domaines et tous les champs de l’histoire. De même que toutes les périodes ayant été couvertes », a souligné le rapporteur général, le Pr. Yoro Fall.
Ce dernier a magnifié la pertinence de la périodisation et la vitalité de la recherche historique au Sénégal parfaitement illustrée par les communications présentées. « Toutes les régions et toutes les populations, ethnies ou groupes socioculturels sont concernés par ces importantes avancées dans la recherche historique. Les résultats atteints de nos jours élargissent la perspective aux périodes aussi anciennes que le paléolithique et aussi récente que celle dont nous sommes les témoins directs. Abdoulaye Ly, Cheikh Anta Diop, Omar Kane, Mbaye Guèye ou Ibnou Diagne seraient extrêmement comblés s’ils avaient eu la chance d’assister aux communications qui ont été présentés durant ce séminaire, parce qu’ils auraient compris que leurs efforts n’ont pas été vains », a-t-il assuré. Auparavant, dans le rapport qui a sanctionné cette rencontre, les participants se sont félicités de la caution politique dont ce projet bénéficie de la part des plus hautes autorités de l’Etat et de la mairie de Dakar. « Cette caution politique a au moins deux significations majeures. D’abord, tous les grands projets de rédaction de l’histoire sont fondés sur la caution et l’engagement des autorités politiques en ce qu’ils répondent à des besoins et à des aspirations politiques clairement exprimés ou définis. Ensuite, cette caution politique s’est traduite par des engagements financiers précis et l’octroi au projet de ressources publiques qui prennent un sens particulier compte tenu de leur rareté », a souligné le Pr. Fall.
En effet, selon le Pr. Iba Der Thiam, coordonnateur du projet, en dehors de l’engagement financier de l’ordre de 100 millions de FCfa de la mairie de Dakar, dont la moitié a été déjà libérée, le ministère de l’Enseignement supérieur s’est engagé à débloquer 100 millions de FCfa cette année et d’inscrire 150 millions de FCfa dans le budget de 2015. Alors que le ministère de la Culture a décidé de prendre en charge l’impression totale de tous les livres.

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