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Amadou Hott, un banquier d’affaires aux manettes de l’Économie
Publié le mercredi 10 avril 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le Fonsis signe une convention de prêt pour le financement partiel d’une unité industrielle de production de solutés injectables
Dakar, le 20 Octobre 2015 - Le Fonds souverain d’Investissements stratégiques du Sénégal (FONSIS) et ses partenaires dans le projet PARENTERUS ont signé, aujourd`hui, une convention de prêt pour le financement partiel d’une unité industrielle de production de solutés injectables. Photo: Amadou Hott, Directeur général Fonsis
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A 47 ans, Amadou Hott, nommé à la tête du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement, aura sans doute besoin de son expérience dans la finance internationale pour insuffler une nouvelle dynamique d’accélération du processus d’émergence économique du Sénégal.

Cette nomination intervient dans un contexte de séparation du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan en deux entités avec un ministère des Finances et du Budget et un ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Hott hérite notamment du portefeuille de l’Economie, du Plan et de la Coopération dans un contexte de croissance du Produit intérieur brut (PIB) avoisinant ou dépassant 7 %, sur fond de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, référentiel des programmes destinés à faire atteindre au pays l’émergence économique à l’horizon 2035.

Il se voit surtout confier ces nouvelles tâches au moment où le pays amorce la deuxième phase de son Plan d’actions prioritaires (2019-2022) du PSE, dont le financement devrait provenir des 7356 milliards de FCFA, levés en décembre dernier lors d’une réunion du Club de Paris.

Le natif de Thiaroye, dans la banlieue de Dakar intègre l’attelage gouvernemental au moment où l’accélération des réformes, la diligence dans la mise en œuvre des programmes, résumées sous le slogan +Fast Track+ (marche rapide), constituent des mots d’ordre du second mandat de Macky Sall à la tête du pays.

’’Nous sommes en quête d’émergence et nous voulons avancer à rythme accéléré, évidemment en évitant les pertes inutiles de temps. C’est pourquoi l’administration doit être réformée. On perd trop de temps, pour des autorisations de ceci, des autorisations de cela. Ça, ce n’est plus acceptable aussi’’, prévenait le présidant Sall, en ouvrant en décembre dernier, à Paris, le Forum des investisseurs privés du Sénégal.

Le choix porté sur Amadou Hott pour administrer le secteur économique est sans nul doute l’une des traductions de cette volonté d’accélération. D’autant que l’ancien directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) semble avoir le profil de l’emploi, au regard de sa formation académique et de sa vingtaine d’années d’expérience professionnelle, dans le secteur privé.

Le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) chargé de l’Électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte jusqu’à sa nomination dans le gouvernement sénégalais jouit d’une bonne réputation dans l’élaboration des financements structurés, les investissements dans les infrastructures et le développement de solutions énergétiques intégrées.

’’Amadou sera certainement un atout précieux pour le gouvernement du président Macky Sall, dont il aidera à concrétiser la vision en faveur d’une transformation plus rapide du Sénégal. Je suis convaincu qu’il va contribuer de façon significative aux progrès du Sénégal’’, a ainsi réagi Akinwumi Adesina, président de la BAD à l’annonce de la nomination de Hott

C’est que l’ancien conseiller spécial du président de la République en investissements et financements a, dès l’achèvement de ses études en France, flirté avec le milieu des finances.

En stage à la Société générale à Paris, il travaille pendant trois mois avec les traders et les gestionnaires de risque du groupe dans les principales places financières telles que Londres, New York et Tokyo. Il décroche ainsi son premier emploi en 1998 à la Société générale à New York tout en suivant de cours de mathématiques financières à la New York University.

C’est le point de départ d’une carrière de banquier ayant mené l’ancien pensionnaire de l’école Khaly Madiakhaté Kalla, du collège Pikine Est et du lycée Limamoulaye de Guédiawaye, successivement à la Société générale de Londres, à la BNP Paris et à la ABN AMRO, institution au sein de laquelle il débute en 2004 sa carrière de banquier d’affaires spécialisé sur l’Afrique.

Titulaire d’un diplôme de 1er premier cycle en mathématiques appliquées à l’économie à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, et d’un DEA en Finance de Marché et gestion bancaire à l’université Paris I Sorbonne, après la licence et la maîtrise, Hott a travaillé à Dubaï Afribridge Capital, une société d’investissement et de conseil spécialisée sur l’Afrique.

L’ancien président du Conseil d’administration de la société de projet de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD SA) est marié et père de trois enfants.

Hott qui a, un temps, enseigné les finances à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, aura sans doute à cœur de mettre toute cette expérience dans la conduite des affaires publiques.

Histoire de ne pas décevoir après le concert d’approbations ayant suivi sa nomination à la tête du département de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

AKS/OID
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