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Sud Quotidien N° 6293 du 19/4/2014

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Partage du ngalakh de Pâques: Un signe de dialogue inter-religieux
Publié le samedi 19 avril 2014   |  Sud Quotidien




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Au Sénégal les chrétiens et les musulmans vivent en parfaire cohésion. Cette bonne cohabitions est surtout matérialisée par le partage de repas lors des cérémonies religieuses. C’est le cas avec le ngalakh que les Musulmans attendent avec impatience, le jour du Vendredi Saint marquant la mort sur la croix de Jésus Christ.

La célébration du Vendredi Saint marquant la mort sur la croix de Jésus Christ est également l’avant- dernier jour du carême catholique. Elle est caractérisée au Sénégal par la préparation du ngalakh , un plat à base de couscous de mil mélangé à la patte d’arachide et à la farine de pain de singe que les chrétiens partagent avec leurs frères et soeurs musulmans. Ce qui symbolise en quelque sorte la communion qui existe entre musulmans et chrétiens.

Au quartier Baobab de Dakar, les catholiques et les musulmans ont célébré sans distinction aucune le Vendredi Saint. Les seaux de ngalakh sont distribués comme de petits pains dans chaque coin et recoin du quartier. Difficile de reconnaitre le musulman du catholique.

Selon sylvain Tabarez , un jeune du quartier, ce partage de renforce les bonnes relations qui existent déjà entre les catholiques et les musulmans au Sénégal. Abondant dans le même sens, Jean Michel Neze indique : « Ce quartier est en majorité habité par des catholiques mais il est difficile pour un étranger, de reconnaitre le chrétien du musulman, parce que nous partageons tout. Nous fêtons ensemble la Tabaski, la Korité, Noël et Pâques. Nous avons étaient éduqués ainsi par nos parents qui vivent dans une parfaite entente ».

Et son voisin Alassane Seydi de renchérir : « A Baobab nous ne connaissons pas de discrimination religieuse. Nous sommes tous unis et solidaires. Depuis ce matin j’étais chez mes voisins catholiques pour les aider dans la préparation et la distribution du ngalakh ».

Trouvé dans son salon de coiffure, Daouda , dit David par ces clients, embouche la même trompète. « Depuis ce matin je reçois des pots de ngalakh. Au Sénégal c’est l’esprit de partage et de générosité qui prévaut. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Sénégal est épargné des conflits interreligieux qui sévissent dans de nombreux pays africains comme le Nigéria et le Centre Afrique ».

Pour ces jeunes catholiques rencontrés, le ngalakh est une vieille tradition qui a fini de marquer la célébration du vendredi saint au Sénégal.

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