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Planification familiale: plaidoyer pour le respect du Partenariat de Ouagadougou.
Publié le samedi 19 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


La
© Autre presse par DR
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck


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Le président de la Coalition des Organisations de la société civile en faveur de la planification familiale (CS4FP) docteur Balla Moussa Diedhiou, a plaidé vendredi pour une meilleure assistance technique et financière des partenaires impliqués dans le partenariat de Ouagadougou.

‘’Seuls 3 pays (Bénin, Mali, Sénégal) sont financés alors qu’il reste 6 autres pays dont les coalitions ne sont pas exactement fonctionnelles’’ a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS en marge de la clôture d’un atelier inter pays de CS4FP ouvert jeudi à Bamako.

Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé lors de la Conférence régionale sur la Population, le développement et la planification familiale tenue à Ouagadougou en février 2011 par les 9 gouvernements des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires techniques et financiers.

L’objectif était d’accélérer les progrès dans l’utilisation des services de planification familiale au Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo.

Le Partenariat mise sur une meilleure coordination entre les bailleurs de fonds pour optimiser leurs soutiens aux pays, apporter une collaboration et une coopération aux niveaux national et régional pour remédier au taux élevé des besoins non satisfaits en matière de planification familiale.

L'objectif principal du Partenariat est d’atteindre au moins un million de nouvelles utilisatrices de méthodes de planification familiale dans les neuf pays concernés d’ici 2015.

Selon docteur Diedhiou, les autres bailleurs de fonds qui sont impliqués à l’image de la Fondation Heweltt et d’Intrahealth et, même d’autres qui ne sont pas dans le processus doivent appuyer les coalitions qui sont hors du financement de Hewlett pour l’atteinte des objectifs qui sont fixés en 2015.

Il a fait noter qu’il y a 2 pays qui n’ont pas encore de coalition (Guinée et Côte d’Ivoire) et qu’il faut rapidement aider à mettre en place et rendre fonctionnelles.

‘’Il y en a qui ont des difficultés (Mauritanie et Niger) et qu’il faut aider à faire démarrer afin que les questions de leadership ne puissent pas empiéter sur les priorités du moment’’ a-t-il dit.

Le président de CS4FP a expliqué que le rôle de cette structure consiste à appuyer, conseiller et mobiliser des ressources pour les coalitions nationales afin qu’elles puissent mieux se structurer et aider les gouvernants à élaborer leur plan d’action de repositionnement de la planification familiale.

Il a souligné que CS4FP a aussi un rôle de plaidoyer, de dialogue politique et de mobilisation de ressources à faire valoir au niveau des instances régionales comme l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), les bureaux régionaux de l’USAID ou du FNUAP ainsi que d’autres bailleurs impliqués dans le partenariat de Ouagadougou.

‘’Nous nous devons de partager les informations et les expériences réussies, ainsi que celles pas réussies parfois au niveau des différentes coalitions-pays pour que les exemples réussis dans certains pays puissent être adaptés au contexte des autres pays’’ a-t-il souligné.

Selon lui, le problème de la coordination régionale est que dans sa structuration elle n’est pas encore complète. Et, après la mise en place de son bureau, la réflexion n’avait pas été poussée pour assurer son fonctionnement correct.

‘’C’est pourquoi, les seules activités mises en œuvre par la coalition ce sont les ateliers inter pays qui servent pour le moment de cadre d’échanges par rapport à ce qui est fait par la société civile sur la planification familiale’’ a expliqué le président de CS4FP.

Il a relevé un autre écueil qui est, selon lui, l’absence de financement des activités régionales qui plombe un peu le fonctionnement de toute cette coalition. Sans compter le problème de l’appui que l’unité de partenariat de Ouagadougou devait apporter à la coalition.

‘’Malheureusement, elle coordonne les activités de repositionnement de la planification familiale en Afrique francophone en oubliant, dans ses instances, de mettre en place les points focaux/PF qui ont été élus lors de la réunion de Saly (Sénégal) en 2011 pour faciliter les activités au niveau régional au niveau des pays’’ a-t-il déploré.

Donc, précise-t-il, l’unité de coordination n’a pas pu travailler avec les OSC/PF alors qu’elle doit savoir que dans ses prérogatives elle doit prendre en compte la société civile. ‘’Et nous le leur avons rappelé pendant ces 2 jours d’atelier’’ a martelé docteur Balla Moussa Diedhiou.

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