Mansour Cama, membre de la Grappe élevage, production et industrie animale, a réaffirmé l’engagement des industriels sénégalais à s’impliquer davantage dans le secteur de l’élevage afin de permettre au pays de jouer un plus grand rôle dans ce domaine.
‘’Les industriels sont prêts à s’impliquer pour permettre au Sénégal de jouer un rôle beaucoup plus important dans le domaine de l’élevage. Notre rêve est que chaque éleveur devienne un agriculteur et que chaque agriculteur devienne un éleveur’’, a-t-il indiqué mardi lors d’une rencontre d’échanges des acteurs de l’élevage avec le chef de l’Etat.
Macky Sall a notamment pris part à cette rencontre organisée dans l’enceinte du ranch de Dolly, dans le département de Linguère (Nord). Des représentants des organisations professionnelles ont ainsi proposé des pistes de solution pour un développement du secteur.
‘’Le secteur de l’élevage a besoin de manufactures plus importantes. Il est anormal que le Sénégal dépense annuellement près de 70 milliards de francs pour importer des produits lactés, alors que des milliers de litres de lait son déversés chaque année’’, a souligné Mansour Cama.
Selon lui, le secteur de l’élevage représente 4 % du Produit intérieur brut (PIB) du Sénégal, occupe 25 % de la population active du pays et représente une valeur marchande de 500 milliards de francs CFA.
‘’Un pays pour se développer a besoin de protéger certains secteurs de son économie. Il faudrait donc que les mesures de protection puissent permettre à tout un chacun de mettre en place des unités’’, a fait valoir le président de la Confédération des employeurs du Sénégal.
‘’Vous avez manifesté votre engagement à faire de l’élevage un secteur dynamique et porteur de croissance à travers des réformes que vous avez entreprises et qui ont permis de rassurer le secteur’’, a-t-il dit à l’endroit du président Sall
‘’Vous avez pu établir que le Sénégal ne pouvait plus se permettre d’importer des cuisses de volaille et que la filière locale devait se développer. Vous avez ainsi mis le cap sur les voies et moyens de permettre à la filière avicole de pouvoir créer des richesses et participer au développement du pays’’, a-t-il encore dit.
