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L’ONU fête la femme à travers un “Market Place“ sur le 8 mars: Sous le signe des “moyens novateurs de faire progresser l’égalité des sexes et l’émancipation“
Publié le jeudi 7 mars 2019  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par SB
“Market place“ organisé par le groupe régional thématique genre pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Dakar, le 7 mars 2019 - Le groupe régional thématique genre pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a organisé un «market place». Cette manifestation a lieu en prélude da la commémoration de la Journée internationale de la femme.
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En prélude da la commémoration de la Journée internationale de la femme prévue demain vendredi 8 mars, le groupe régional thématique genre pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a organisé un «market place» à Dakar hier mercredi 6 mars 2019. Occasion pour des organisations du Système des Nations Unies, en collaboration avec la CEDEAO de célébrer la femme, en mettant l’accent sur l’aspect genre, conformément thème retenu cette année: «Les moyens novateurs de faire progresser l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes».

Le 8 mars marque la Journée internationale de la femme. Dans le cadre de cette journée qui sera célébré, demain vendredi, le groupe régional thématique genre pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a organisé un «market place» dans les jardins du Bureau régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) et du Centre d’Information des Nations Unies (CINU), hier mercredi 6 mars 2019 à Dakar. Cet évènement a permis aux différentes agences de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et leurs partenaires régionaux de présenter leur travail en lien avec l’égalité des genres, l’émancipation des femmes et leur participation dans la vie politique, économique, sociale et culturelle en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Pour le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, l’égalité des genres et les droits des femmes sont fondamentaux, pour progresser à l’échelle planétaire sur la voix de la paix, de la sécurité, des droits de l’homme et du développement durable. Selon Mohamed Ibn Chambas, pour rétablir la confiance dans les institutions et reconstruire la solidarité au niveau mondial, tirer parti des diverses perspectives, il faut «lutter contre les injustices historiques et promouvoir les droits et la dignité de tous». Tout en se félicitant des avancées notées ces dernières décennies, notamment dans le domaine des droits et du leadership des femmes, il dira que ces progrès «sont loin d’être complets ou systématiques». C’est d’ailleurs, renchéritil «l’objet de la rencontre» d’hier.

Pour M. Chambas, l’égalité des genres est essentiellement une question de pouvoir, et l’augmentation du nombre des femmes à des postes de décision est fondamentale. Il ajoute qu’à l’ONU, il en a fait une priorité personnelle et urgente. Ce, dans la mesure où, «nous avons assuré la parité entre les sexes parmi celles et ceux qui dirigent le monde. Et le nombre de femmes occupant des postes de responsabilité est le plus élevé jamais atteint dans l’organisation».

DANS LE MONDE, LES FEMMES NE REPRESENTENT QUE 22% DES PROFESSIONNELS DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIEL

Venu représenter le Directeur général de l’UNESCO, Dimitri Sanga a rappelé que l’édition 2018 du Forum économique mondial montre que seulement 22% des professionnels de l’intelligence artificiel dans le monde sont des femmes. Cela s’expliquerait par la ségrégation professionnelle et les difficiles conditions de travail. Il explique que c’est la raison pour laquelle l’UNESCO, en partenariat avec ONU-Femmes, s’est lancée dans l’autonomisation des femmes surtout dans le domaine professionnelle mais aussi l’appui aux femmes scientifiques par des subventions et obtentions de bourses.

Poursuivant sur la même lancée, Salimata Thiam, au nom de la CEDEAO (ECOWAS), s’est d’abord félicitée de l’initiative de l’Onu de célébrer la femme en mettant l’accent sur l’aspect genre. A son avis, l’importance de cette thématique du genre réside dans la conjugaison des efforts pour avoir des impacts économiques et sociaux d’envergure. Elle soutient que ce thème est «pour nous une invite à penser équité et égalité», pour une bonne prise en compte du rôle de la femme, mais aussi une invite à penser le changement par l’intégration. Pour finir, elle ajoute que pour la CEDEAO, «le vent de réforme fonctionnelle et programmatique dans nos Etats membres doit renforcer l’égalité à travers un cadre juridique, social, politique et économique sensible au genre», avant de souhaiter une bonne fête à toutes les femmes.

«MARKET PLACE» OU «PLACE DU MARCHE» DU 8 MARS : Les femmes «vendent» leurs expertises

Dans le cadre du 8 mars, Journée internationale de la femme, le groupe thématique genre pour l’Afrique de l’ouest et du centre (GRTAOC), a organisé, conjointement avec le Système des Nations Unies (ONU) et la CEDEAO, un «market place», ou la «place du marché», en anglais, hier mercredi à Dakar. Il s’agit de stands, exposés dans le jardin du Haut commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme, où des femmes venues de toutes les localités du Sénégal, et évoluant dans divers domaines d’activités exposent leurs produits. Dans le stand des tanneuses de Guédiaxaye, Youma Fall, explique aux visiteurs les spécificités du secteur d’activités dans lequel elle évolue. De la matière brute, au produit fini, en passant par la transformation, elle détaille tout le processus. «D’abords, on met du gaz sur la peau de l’animal pour l’assécher, ensuite du «ripasse», du «neb neb» pour la fixer. La dernière étape consiste à mettre du sel pour obtenir cette couleur blanchâtre», fait savoir Y. Fall, avec aisance.

Regroupant 76 femmes, l’Association des tanneuses de Guédiawaye évolue depuis longtemps dans la transformation de peaux d’animaux. En effet, elles parviennent à fabriquer des boîtes à bijoux, des nappes de tables, des couvertures de gaz, et le déchet qui provient de cette transformation servent d’intrants. Un autre stand visité cette fois ci, c’est celui de l’Association des femmes Africaines pour la recherche et le développement (AFARD). C’est une organisation qui permet à des femmes africaines de définir une recherche féministe critique pour dénoncer les politiques et programmes en faveur de l’égalité de genres.

Toujours pour les expositions, il y a le stand du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR). Ici on expose aux visiteurs l’aide apporté par l’UNHCR aux réfugiés, allant de l’offre d’exil, à la formation et à l’insertion. Il y a aussi des brochures qui expliquent les modalités pour une demande d’asile et l’obtention de papiers d’états-civils. D’autres exposants, tels que les volontaires de l’ONU, ont aussi tenu à marquer, par leurs expositions, cette journée internationale dédiée à la femme.
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