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Discours incendiaire de Wade: La mise en garde et la ferme condamnation du gouvernement
Publié le vendredi 15 fevrier 2019  |  aDakar.com
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© Primature par A. SECK
Le ministre-président de Wallonie-Bruxelles reçu par le Premier ministre
Dakar, le 11 avril 2016 - Le ministre-président de Wallonie-Bruxelles a été reçu par le Premier ministre du Sénégal. Le responsable politique belge effectue une séjour au Sénégal. Photo: Seydou Guèye, ministre porte-parole du gouvernement
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Le gouvernement du Sénégal prend très au sérieux les déclarations d'Abdoulaye Wade, réitérés, d'empêcher la tenue du scrutin du 24 février 2019.

Lors de la réunion du Comité directeur de son parti, mercredi, à l'Hôtel Terrou Bi de Dakar, l'ancien président de la République du Sénégal a demandé à ses militants et sympathisants d'empêcher le déroulement normal du scrutin en brûlant les procès verbaux des différents de vote, au minimum 500, afin de rendre l'élection invalide.

Cette déclaration un peu différente de celle qu'il avait tenue lors de son retour jeud 7 février à Dakar (Il a avait demandé de brûler les cartes d'électeurs et les bulletins de vote) a fait réagir officiellement le gouvernement dans un communiqué.

Dans un communiqué dont nous avons obtenu copie, le gouvernement qualifie ce discours de "propos irresponsables et subversifs maintes fois réitérés par Monsieur Abdoulaye Wade". Ainsi, le communiqué rappelle que "le Sénégal, Etat de droit, n’acceptera pas que ses lois et règlements soient bafoués."

"Le Gouvernement condamne- t-il fermement cette attitude permanente de subversion, d’appel à la violence et à l’insurrection, de provocation et de défiance à l’encontre de la loi et des Institutions de la République, entretenue par Monsieur Abdoulaye WADE. Le Gouvernement y fera face sans faiblesse aucune", soutient le porte-parole du gouvernement Seydou Guèye.

Abdoulaye Wade n'étant pas candidat à l'élection présidentielle du 24 février 2019, le gouvernement indique que son attitude "ne sera pas tolérée par l’autorité publique."

Par ailleurs, le gouvernement ne compte pas laisser à Abdoulaye Wade la liberté de mener une campagne électorale. Parce que n'étant pas candidat à la Présidentielle.

"Le Gouvernement voudrait également rappeler que pendant la durée de la campagne électorale, seuls les candidats à l’élection présidentielle sont autorisés à battre campagne.
Le Gouvernement tient à rassurer les citoyens que l’Etat a déjà pris toutes les dispositions requises pour le bon déroulement des opérations électorales, le 24 février 2019.
Le Gouvernement prendra toute mesure conservatoire nécessaire afin que la sécurité des citoyens soit assurée sur l’entendue du territoire national. Ceux qui tenteront de perturber la libre expression du suffrage des Sénégalais seront punis conformément à la loi."

MC
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