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La volonté réitéré de Wade de saboter la présidentielle au menu
Publié le jeudi 14 fevrier 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les nouvelles consignes de l’ancien président Abdoulaye Wade appelant à un sabotage de la présidentielle du 24 février font la Une de plusieurs quotidiens parvenus jeudi à l’APS, alors que la campagne électorale poursuit son bonhomme de chemin.

"Wade revoit sa carte", affiche ainsi le journal Le Quotidien, au sujet de la nouvelle sortie du prédécesseur de Macky Sall, qui n’en démord pas dans sa stratégie de saboter le prochain scrutin présidentiel auquel ne participe pas son fils Karim Wade dont la candidature a été invalidée par la justice.

"Le secrétaire général du PDS demande désormais la destruction des procès-verbaux des bureaux de vote et non plus des cartes d’électeur", rapporte Le Quotidien, selon lequel Me Wade continue de soutenir que la présidentielle prochaine est truquée d’avance.

"Devant le comité directeur du PDS", le Parti démocratique sénégalais dont il est le fondateur et le secrétaire général national, "Me Abdoulaye Wade a affirmé que Macky Sal aura 55% ou 65% des voix si la présidentielle se tient le 24 février".

"Si nous brûlons 50 à 70% des bureaux de vote, ils seront obligés de recommencer l’élection", insiste l’ancien président de la République dans d’autres propos rapportés par L’Observateur, qui le voit en "maître de ballet".

"Apôtre de la paix devant le khalife des mourides, l’ex-président a encore appelé hier à la violence", souligne le même journal, Walfquotidien faisant remarquer que Wade demeure "inflexible".

"Les libéraux n’en démordent pas, écrit ce journal. Ils ont réaffirmé leur décision d’empêcher l’organisation de la prochaine élection présidentielle", à l’issue d’une réunion du comité directeur de leur parti présidée par Me Wade.

Ce dernier a martelé à cette occasion que "sa formation politique ne boycottera pas" la prochaine présidentielle, mais compte "se donner les moyens d’empêcher son organisation", ajoute Walfquotidien.

Après avoir demandé dans un premier temps aux jeunes de brûler leurs cartes d’électeur, "le pape du Sopi a encore frappé hier (...)" avec ses nouvelles consignes visant à empêcher la tenue de la présidentielle. "Il estime que s’ils brûlent 50 à 70% des bureaux de vote, il n’y aura pas d’élection", souligne Le Témoin quotidien.

"Wade, maître es pyromane", affiche Vox Populi à sa une, en illustration des déclarations de l’ancien président : "N’incendiez pas les maisons, les cartes d’identité, mais les bulletins de vote".

"Wade persiste et signe", constate le quotidien Enquête, lequel annonce qu’à partir de ce jeudi, "l’ancien président compte faire le tour du Sénégal pour rencontrer les électeurs" dans le but de les faire adhérer à son mot d’ordre.

La campagne, pendant ce temps, se poursuit comme si de rien n’était, avec notamment le candidat de la coalition "Madické2019", dont la caravane était mercredi à Gossass, où il a promis de relancer "la culture arachidière et le rail", selon Le Soleil.

"Si près, si loin...", note Kritik, au sujet de l’ambition de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck de devenir le 5e président du Sénégal, lui qui a échoué d’en être le quatrième. "Le challenge est prenable et les conditions remplies pour vaincre le signe indien", écrit Kritik.

Le journal ajoute, dans son argumentaire suivant : "Ragaillardi par le soutien de Khalifa Sall", l’ancien maire de Dakar dont la candidature n’a pas été retenue du fait de ses démêlés avec la justice - il a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie sur deniers publics -, Idrissa Seck "essaye d’éclipser l’offre politique du candidat Sonko".

Sud Quotidien et L’As reviennent pour leur part sur les violences notées lundi à Tambacounda dans le cadre de la campagne électorale, des incidents ayant provoqué la mort d’au moins deux personnes, suite à des bagarres entre la garde rapprochée du candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) et de militants de la coalition au pouvoir.

Justement, El Hadj Sall dit El Hadj Issa Sall, candidat du PUR, "brûle le +Macky+", c’est-à-dire le pouvoir, accusant le président sortant Macky Sall et son ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye d’être responsables de ce drame.

Le candidat du PUR "s’est offusqué de la prise en charge sécuritaire de l’opposition", un manquement qui serait à l’origine de ces violences et dont le président sortant et son ministre de l’Intérieur seraient responsables, rapporte Sud Quotidien.

"On a failli se faire exterminer", déclare El Hadj Sall, revenant sur ces évènements à la Une du quotidien L’As, lequel annonce qu’un pool d’avocats a été constitué "pour la défense des 24 militants du PUR arrêtés" pour les besoins de l’enquête ouverte à ce sujet.

"Quarante-huit heures après les tragiques évènements de Tambacounda dans lesquels son parti est fortement impliqué, le candidat du PUR est sorti de sa réserve pour livrer sa part de vérité", indique le journal.

"Devant la presse, ajoute L’As, Issa Sall a accusé le commissaire de police de Tambacounda de complicité avec les jeunes qui ont barré la route à son cortège".

BK/SD/ASG


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