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Le CNG en guerre contre le dopage dans la lutte avec frappe au Sénégal
Publié le jeudi 17 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le Comité national de gestion (CNG) vient de lancer la lutte contre le dopage dans la lutte avec frappe (comme à la boxe, sans les gants) au Sénégal, où des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer la recrudescence de cette pratique.

Cette action du CNG repose sur l'instauration de tests antidopage auxquels les lutteurs désignés sont soumis.

''Tous les acteurs de la lutte sont prévenus, car cela peut se faire à tout moment. Les lutteurs qui doivent se déplacer doivent laisser leur adresse'', a indiqué le président du CNG de lutte, Dr Alioune Sarr, dans un entretien accordé au quotidien spécialisé ‘'Sunu Lamb'', dans son édition de mercredi.

Tout lutteur qui refuserait de se soumettre à ces tests anti-dopage s'expose aux foudres de l'organe dirigeant de la lutte au Sénégal. ‘'Retirer sa victoire sera le moindre pour les vainqueurs contrôlés positifs et si un lutteur n'accepte pas, il va disparaître'', martèle Dr Alioune Sarr.

Il ajoute : ‘'Tout lutteur qui refusera de répondre à des tests, on va appliquer la loi sans état d'âme. Il sera radié. C'est tout. Il ira faire autre chose que de la lutte''.

La prise de poids immodérée et inexpliquée en un laps de temps de nombre de lutteurs à la veille de leurs combats laisse perplexe au sein de l'opinion où on suspecte le recours au dopage. Les enjeux financiers favoriseraient le recours à cette pratique.

Alliant sport et culture, avec des chants de bravoure, des pratiques mystiques véhiculant la richesse culturelle du pays, la lutte avec frappe est une spécificité typiquement sénégalaise. D'activité ludique intéressant une composante rurale ou périurbaine d'un certain âge, elle est devenue un phénomène intéressant toutes les couches de la population, au point de détrôner le football et d'être le sport n°1 au Sénégal.

L'engouement sans commune mesure qu'elle suscite fait courir les annonceurs et les chaînes de télévision qui se livrent une guerre sans merci pour décrocher des droits de diffusion.

Les lutteurs, au cœur de ce business, sont payés à coup de dizaines de millions de francs CFA.


BD/cat/APA

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