Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Soleil N° 13169 du 17/4/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Parité au parlement : Le Sénégal passe de la 54ème à la 6ème place mondiale
Publié le jeudi 17 avril 2014   |  Le Soleil


Le
© aDakar.com par DF
Le président malien IBK hôte de la Présidence et de l`Assemblée nationale
Dakar le 14 avril 2014- Le président malien Ibrahim Boubacar Keita effectue une visite d`Etat au Sénégal. Le chef de l`Etat du Mali a été reçu par le président Macky Sall, le lundi 14 avril au matin. Dans l`après midi, il a prononcé un discours devant la représentation nationale.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Avec le vote de la loi sur la parité, le Sénégal est passé de la 54e à la 6e place parmi les pays qui ont le plus fort taux de représentation de femmes au parlement. Le constat a été fait hier, au cours d’une rencontre des observatoires de Genre francophones sur les actions à mener pour que la parité soit de rigueur dans la mise en œuvre et le suivi de l’agenda post-2015.
« Il est vrai que le vote de la loi sur la parité a permis au Sénégal de faire un bond, parce que nous sommes passés de la 54e à la 6e place parmi les pays qui ont le plus fort taux de représentation de femmes au parlement », a affirmé Mamadou Diouf de l’Observatoire national de la parité du Sénégal. Malheureusement, a-t-il constaté au cours d’une rencontre des observatoires du genre francophones à Dakar pour l’élaboration d’un programme d’actions pour l’égalité entres les femmes et les hommes pour l’agenda post-2015, dans les organes du bureau de l’Assemblée nationale et dans les commissions, cette loi ne s’applique pas.
L’Observatoire national de la parité du Sénégal, dit Mamadou Diouf, en lien avec les parties prenantes qui luttent en faveur de la légalité des genres au Sénégal, est en train de travailler dans le sens d’une meilleure application de la loi sur la parité et surtout en perspective des prochaines élections locales », a avancé le chargé des études, de la planification et du suivi-évaluation.
Selon M. Diouf, le plaidoyer en faveur de l’égalité homme-femme doit être porté par plusieurs personnes. C’est pourquoi, il est nécessaire de s’associer aux autres observatoires membres du Réseau des observatoires de l’égalité de genre (Roeg) pour constituer une masse critique en vue d’une meilleure intégration de l’égalité des genres dans les politiques publiques afin que cette question soit plus présente dans les objectifs de développement définis par la communauté internationale.

Encore du chemin à faire
« Nous espérons que cette rencontre nous permettra de pouvoir définir une stratégie pour une meilleure prise en compte de la question de l’égalité des genres dans l’agenda post-2015. Elle sera également une occasion d’apprendre les meilleures pratiques et de pouvoir mutualiser nos expériences », a-t-il estimé. Mamadou Diouf poursuit que l’observatoire du Sénégal a récemment réalisé une étude en perspective des élections locales de 2014 sur l’application de la loi sur la parité.
De son côté, la directrice de l’Alliance pour la migration, le leadership et le développement (Amld), Ndioro Ndiaye, soutient que rien qu’en regardant la salle, elle s’est rendue compte que la bataille pour la promotion de l’égalité homme-femme n’est pas encore gagnée. « Si aujourd’hui, on reproduit les mêmes combats avec toujours les mêmes acteurs, c'est-à-dire beaucoup de femmes et peu d’hommes, cela signifie que nous avons encore beaucoup de choses à faire », a-t-elle relevé. A son avis, il faut faire revivre, ressourcer, réaménager et reformuler un certain nombre de revendications pour que les générations actuelles se rendent compte qu’il y a encore du chemin à faire. Sur la situation du genre au niveau national, Ndioro Ndiaye trouve que la loi sur la parité est certes appréciable, mais n’est pas la solution aux problèmes.

 Commentaires