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[PORTRAIT 5/5] Présidentielle au Sénégal: Idrissa Seck, le silencieux
Publié le vendredi 1 fevrier 2019  |  RFI
Idrissa
© aDakar.com par SB
Idrissa Seck a rendu visite à Khalifa Sall, à Rebeuss
Dakar, le 10 avril 2017 - L`ancien Premier ministre Idrissa Seck a rendu visite à Khalifa Sall, à la maison d`arrêt et de correction (MAC) de Rebeuss. Le président du parti Rewmi s`est adressé à la presse à sa sortie.
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Au Sénégal, ils sont cinq dans la course à la présidentielle : le président sortant Macky Sall, Idrissa Seck, Madicke Niang, Issa Sall et Ousmane Sonko. A moins d’un mois du scrutin du 24 février, RFI vous présente chaque jour l’un des candidats à la présidentielle. Ce vendredi 1er février, portrait d’un routier de la politique sénégalaise qui a débuté sa carrière il y a plus de trente ans : Idrissa Seck. Il a choisi une stratégie particulière pour cette campagne : le silence.

Dans un pays ou la diatribe est un sport national, le silence d’Idrissa Seck, 59 ans, dont quarante de politique, étonne. Cela fait presque un an qu’Idrissa Seck n’a pas accordé d’interview. Pour « Ndamal Kadior », (le « petit de Thiès ») la priorité c’est le terrain, ses rares déclarations sont donc pour ses partisans.

Parcourir le Sénégal pour essayer de convaincre les électeurs que son heure est venue, la méthode est connue, parfois payante. Pour ses partisans comme l’enseignant Makhfou Faye, la stratégie du terrain, celle de donner la priorité aux électeurs, va payer : « Le silence est d’or. Il a rencontré des milliers et des milliers de Sénégalais. Il est devenu le principal challenger du candidat Macky Sall. »

Depuis des mois, Idrissa Seck réserve donc sa parole à ses soutiens et seules quelques vidéos fuitent sur les réseaux sociaux. Le candidat espère obtenir le soutien des exclus de cette présidentielle, notamment Khalifa Sall, qu’il ira « chercher à la prison s’il est élu », et de Karim Wade, avec qui les échanges se multiplient. Il a obtenu mercredi 30 janvier le ralliement de Malick Gakou.

De la prison à la primature
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