Vives tensions à l’approche de la présidentielle

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Publié le mercredi 23 janvier 2019 | BENIN WEB TV

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Présidentielle 2019 - Congrès d`investiture de l`Afp
Dakar, le 29 novembre 2018 - L`Alliance des forces du progrès (Afp) a décidé d`investir Macky Sall comme son candidat officiel à l`élection présidentielle du 24 février 2019.

Le premier tour de l’élection présidentielle devant élire le successeur du président Macky Sall et candidat à sa propre succession est prévu pour le 24 février 2019 au Sénégal. Mais, avant cette date, que la mouvance et l’opposition attendent avec impatience; les tensions font rage et déchirent l’arène politique du pays.
La température assez torride que dégage l’atmosphère politique sénégalaise s’intensifie au quotidien. Les manœuvres politico-judiciaires de la mouvance présidentielle s’enchaînent et asphyxient l’opposition qui se fragilise à l’approche de la présidentielle. Partant de l’adoption de la loi sur le parrainage, en avril 2018; qui s’est faite malgré des marches de protestation de l’opposition et des mouvements civils; s’en est suivi l’élimination pure et simple de 22 dossiers des candidats à la présidentielle parmi les 27 qui ont été déposés au Conseil Constitutionnel. Une chose qui n’a fait qu’affaiblir l’opposition; puisque les candidatures des leader de l’opposition Karim Wade et Khalifa Sall ont été invalidées pour des motifs judiciaires, et ont d’ailleurs suscité la rage et la colère de l’opposition qui accuse notamment Macky Sall, d’avoir mené des tractations politiques odieuses pour sélectionnés ses challengers, c’est à dire ceux qui ne peuvent pas lui causer de sérieux problèmes lors des batailles électorales, ce qui lui ouvrira naturellement un boulevard pour un nouveau mandat.
Récemment, le leader de Pastef/Les Patriotes Ousmane Sonko dont la candidature a été validée par les 7 sages du Conseil Constitutionnel avait appelé l’ensemble de la nation sénégalaise et particulièrement l’opposition; au boycott du scrutin électoral prévu pour le mois prochain. Selon lui, cette méthode serait la seule manière de faire bouger Macky Sall. Il a été appuyé par le collectif des 25 candidats de l’opposition C25 qui a dénoncé un hold-up électoral en cours et a accusé Macky d’être en train de préparer « une conservation du pouvoir ».
Pour rappel, les 7 sages du conseil constitutionnel avait validé, les candidatures de : président sortant Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang, et Issa Sall.

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