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La jeunesse ouest-africaine invitée à lutter contre le blanchiment de capitaux
Publié le mercredi 23 janvier 2019  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Passation de charges au Groupe intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d`argent en Afrique de l`Ouest (GIABA)
Lundi 03 février 2014. Dakar. Passation de charges au Groupe intergouvernemental de lutte contre la blanchiment d`argent en Afrique de l`Ouest (GIABA) en présence d`autorités sénégalaises et ivoiriennes. L`Ivoirien Adama Coulibaly remplace le Nigérian Abdullahi Shehu à la tête de l`institution.
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Le directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabalou Aba et des officiels sénégalais ont invité, mercredi à Dakar, la jeunesse ouest-africaine à s’impliquer dans la Lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT).

S’exprimant à l’ouverture de la 11ème édition de la Journée Portes Ouvertes du GIABA, Kimelabalou Aba a demandé à la jeunesse d’Afrique de l’ouest à faire sienne la LBC/FT, soulignant que ces jeunes sont exposés à « toute une série de risques : risques liés à la difficulté de trouver un emploi, difficultés d’insertion sociale et politique, de transferts de compétences et de savoirs, et surtout des risques liés à sa forte vulnérabilité par rapport aux crimes économiques et financiers ».

« L’Afrique de l’Ouest à l’instar de plusieurs régions d’Afrique fait face depuis plusieurs années à la criminalité transnationale organisée », a dit M. Aba dans son discours dont APA a obtenu copie.

Pour lui, « cette criminalité multiforme qui se manifeste à travers la perpétration d’activités illicites telles que les trafics de tout genre, la corruption, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme pour ne citer que celles-là, constitue l’une des sources les plus pernicieuses d’insécurité et l’un des fléaux qui menacent le plus la paix sociale, la sécurité des personnes, la stabilité politique et le développement économique, social et culturel des pays de la sous-région ».

Cette année, le thème de la Journée Portes Ouvertes du GIABA est « le rôle des jeunes dans la prévention et la lutte contre le BC/FT ».




Poursuivant, Kimelabalou Aba a indiqué que dans le cadre de ses missions, le GIABA entreprend également des activités de plaidoyer et de sensibilisation aussi bien au profit des autorités étatiques que des acteurs non-étatiques tels que les acteurs de la société civile, les leaders religieux et surtout les jeunes.

Lui emboîtant le pas, Ramatoulaye Gadio Agne, présidente de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif) et correspondante nationale du GIABA, a dit que l’organisation de cette journée répond au besoin de relever un certain nombre de défis liés principalement à la connaissance limitée par certaines couches de la population, des phénomènes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et autres crimes connexes ainsi que de leurs conséquences.

« Le choix porté sur la jeunesse s’explique notamment par l’importance démographique de cette composante de la population, son dynamisme et sa capacité à développer ou à soutenir les initiatives de prévention des activités criminelles », a dit Mme Agne.

De son côté, Gabriel Luciano Pereira, Secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Construction citoyenne et de la Promotion du volontariat du Sénégal a invité la jeunesse ouest-africaine à identifier les modalités pratiques et les procédés opératoires pour « non seulement mener un travail de plaidoyer, mais également avoir des arguments solides pour se protéger » contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.


TE/odl/APA
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