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Les mises en garde de Macky Sall à la une
Publié le samedi 19 janvier 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les quotidiens reçus samedi à l’APS mettent en exergue la mise en garde du président de la République, Macky Sall, contre toute tentative de perturbation de l’élection présidentielle de février 2019.

"Nous n’accepterons pas que des individus bloquent le pays", déclare le chef de l’Etat dans des propos rapportés par Le Soleil, lors d’une rencontre ce jeudi à Guédiawaye avec les imams, les délégués de quartier et les personnes du troisième de la banlieue.

Parlant de l’opposition, ajoute le journal, "Macky Sall a indiqué que celui qui a envie de lutter n’a qu’à descendre dans l’arène politique. Par contre, il a invité ceux qui n’en veulent pas à s’écarter de cette aire".

"Aucune tentative de déstabilisation ne sera acceptée", affiche à sa Une, L’As pour reprendre les propos du président lors de l’inauguration de la grande mosquée Sileyman Baal de Guédiawaye.

La publication souligne que "dans ce contexte préélectoral tendu marqué par des menaces de représailles de certains responsables de l’opposition, le chef de l’Etat a tenté de rassurer les populations en rappelant que force restera à la loi".

Le Quotidien de son côté titre : "Macky sermonne l’opposition", reprenant les propos du président Sall qui déclare : "On ne laissera personne plonger le pays dans la peur".

Le journal parle d’"une adresse à l’opposition qui a commencé à chauffer les rues de Dakar, mais aussi un avertissement à Abdoulaye Wade et ses +frères+ de parti qui affirment qu’il n’y aura pas d’élection sans Karim wade".

L’Observateur a également repris à sa une cette mise en garde de Macky Sall : "Personne ne peut déstabiliser ce pays". "Laisser les parler ; On ne peut pas dénier à quelqu’un qui a été terrassé le droit de pleurer", ironise Macky Sall dans des propos rapportés par le journal du Groupe Futurs Médias (GFM, privé).

"Risque de troubles à l’ordre public. Macky menace", titre Enquête, soulignant que "l’inauguration de la mosquée de Guédiawaye a rapidement pris, hier (vendredi), les allures d’un meeting politique".

Le journal a repris cette mise en garde du chef de l’Etat : "Que personne ne croit qu’il pourra, avec des manigances, des combines, de l’indiscipline, amener le pays dans une situation chaotique…".

Pour sa part, Vox Populi note une "situation préélectorale tendue", et affiche dans sa manchette : "Macky et l’opposition font monter la tension".

En sous-titre, le journal écrit : "Vers un dimanche de tous les dangers", évoquant une "veillée d’armes chez les khalifistes et les libéraux, dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel relative à leurs recours".

Le Conseil constitutionnel qui a publié lundi dernier une liste provisoire de 5 candidats autorisés à participer à la présidentielle du 24 février prochain a justifié l’invalidation de la candidature de Karim Meïssa Wade et de Khalifa Ababacar Sall par leur condamnation à 6 et 5 ans de prison respectivement pour enrichissement illicite et escroquerie sur deniers publics.

Sud quotidien de son côté est revenu sur la révocation de Khalifa Sall de son poste de député, en titrant "La pomme de discorde".

Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall déclare dans la même publication : "C’est l’article 61 de la Constitution qui le prévoit", tandis que Me Abdoulaye Babou, ancien président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale estime de son côté que "La radiation de Khalifa Sall est illégale à tout point de vue".

Walfquotidien met en exergue cette radiation de Khalifa Sall de la liste des députés et titre "Chronique d’un supplice sans fin". Le journal ajoute : "Avec la déchéance de son mandat de député, Khalifa Sall s’achemine inévitablement et logiquement vers le rejet de sa requête introduite devant le Conseil constitutionnel".
ASB
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