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Bonne gouvernance: Le Sénégal sur les chantiers de la transparence
Publié le samedi 19 janvier 2019  |  Enquête Plus
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Le Sénégal appartient officiellement au Partenariat pour un gouvernement ouvert (Pgo). De ce fait, il s’engage pour plus de transparence dans la gestion des affaires publiques et la lutte contre la corruption.

Grâce à un score de 12/16 relatif au cumul des notes de quatre critères : la transparence budgétaire, la déclaration de patrimoine, l’engagement citoyen et l’accès à l’information, le Sénégal est membre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (Pgo) depuis juillet 2018. Cet organisation lutte contre la corruption et œuvre pour la participation citoyenne dans les affaires nationales ainsi que l’accès aux services publics.

Le pays pourrait faire carton plein, en obtenant les 4 points restants, s’il n’était pas à la traine concernant le critère accès à l’information. Il enregistre 2/100 en termes de participation citoyenne et 51/100 pour la transparence. ‘’Il ne suffit pas de dire que la population accède à l’information ; il faut le prouver par des textes. C’est en ce sens que le Sénégal a mis sur pied une loi sur l’accès à l’information, qui est dans un processus d’approbation qui devrait bientôt entrer en vigueur’’, annonce le secrétaire général du ministère de la Protection de l’enfant et de la Bonne gouvernance, Omar Foutiyou Tall.

Il ajoute que la bonne gouvernance est un processus de longue haleine, qui se fait donc dans la durée. Ainsi, le Sénégal s’engage officiellement à respecter les principes du Pgo, à savoir le renforcement des instruments de contrôle des finances publiques. D’où la tenue d’ateliers multi-acteurs qui regroupent pouvoir et société civile, les 17 et 18 janvier 2018, à l’issue desquels un plan d’action sera élaboré.

Des avancées significatives

Selon M. Tall, la réforme du Code minier opéré par le Sénégal, en plus de son adhésion à l’Itie (Initiative pour la transparence des industries extractives) sont des efforts à saluer. En effet, sur le plan de transparence dans la gestion des industries extractives, le pays est premier en Afrique et 4e dans le monde. Ces deux jours d’atelier auront pour finalité la co-création d’un plan d’action pour garantir la coopération à tous les niveaux entre l’Etat, la société civile, le secteur public, le secteur privé et toutes les composantes de la société sénégalaise.

‘’Six mois après son adhésion, le Sénégal devra produire un rapport d’évaluation. Le pays sera noté selon des rubriques et un bilan final sera rendu’’, explique le représentant du Comité national du Pgo. Les acteurs de la société civile et les représentants du gouvernement ont plaidé pour une capitalisation des acquis dans le domaine de la bonne gouvernance, plutôt qu’un éternel recommencement des travaux. C’est l’exemple du Maep, Mécanisme d’évaluation africain par les pairs, et de l’évaluation des politiques publiques effective depuis 2013.

L’organisme comprend, à ce jour, 79 pays dans le monde, avec pour objectif la concrétisation de la bonne gouvernance. Le partenariat pour un gouvernement ouvert existe depuis 2011 ; il a été créé par huit pays : les Etats-Unis, le Brésil, le Mexique, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, les Philippines et la Norvège.

EMMANUELLA MARAME FAYE
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