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Macky Sall devant les médiateurs francophones: « la médiation participe à l’amélioration de la gouvernance publique»
Publié le mercredi 27 novembre 2013   |  Groupe Futurs Médias


Ouverture
© AFP par Seyllou
Ouverture du Forum du Sahel à Dakar
Jeudi 31 octobre 2013. Ouverture du Forum du Sahel co-organisé par la Banque mondiale sur la problématique de l`eau. Macky Sall, Président de la République.


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Le 8e congrès de l’Association des ombudsmans et médiateurs de la Francophonie (Aomf) s’est ouvert hier à Dakar sur le thème : «Aomf, 15 ans : médiation institutionnelle et crises.»Le Sénégal s’est doté d’un médiateur de la République dès 1991. Cette institution, selon le chef de l’Etat qui présidait hier l’ouverture du 8e congrès de l’Association des ombudsmans et médiateurs de la Francophonie (Aomf), est importante parce que participant de la préoccupation constante du perfectionnement de l’Etat de droit et de l’amélioration de la gouvernance publique. C’est pourquoi, ajoute Macky Sall, le recours à la médiation se développe de manière importante, devenant de nos jours un paradigme de la bonne gouvernance. Au regard des mutations sociales en cours, constate le Président Sall, elle s’institutionnalise de plus en plus avec des variantes au niveau étatique et international. Raison pour laquelle, argue-t-il, il y a aujourd’hui une sorte de mondialisation du médiateur, les Nations unies et les institutions sous-régionales recommandant la création d’une telle institution. Il fait ainsi remarquer qu’une réflexion doit être menée pour voir la place de cette institution dans les prochaines réformes en cours au Sénégal. D’autant que la médiation peut être perçue pour lui comme étant une entremise réalisée par un tiers et destinée à réconcilier les parties en difficulté. A cet égard, souligne Macky Sall, on peut affirmer qu’elle a été présente à toutes les époques et dans presque toutes les civilisations. Elle est, poursuit M. Sall, la principale mode amiable de règlement des conflits qui présentent une alternative à la justice étatique. Pour lui, les éléments essentiels de la médiation sont au nombre de trois : un litige, un tiers et la mission de ce tiers consistant à régler ledit litige en substituant à la situation conflictuelle une solution consensuelle. Considérant que le médiateur cherche la condition adéquate du juste milieu entre des prétentions opposées, il affirme : «Dans tous les pays et pour des raisons tenant à l’économie et à la société, la philosophie du droit veut que les gouvernants ne soient pas au-dessus de la loi, mais exercent une fonction encadrée par celle-ci.» Le chef de l’Etat a aussi noté que de nos jours l’Etat de droit est celui qui consacre aussi dans son dispositif institutionnel un médiateur qui rectifie les insuffisances et garantit les mécanismes des droits fondamentaux.

«L’équilibre des sociétés est garanti par le respect par tous de la loi»

Le Pr Serigne Diop, médiateur de la République du Sénégal, a relevé d’emblée que le «Sénégal est un pays d’institutions représentatives d’un Etat responsable». Pour lui, «l’équilibre des sociétés est garanti par le respect par tous et d’abord par les gouvernants de la loi». Il a indiqué qu’il est unanimement admis, dans les démocraties contemporaines, que l’Etat de droit s’est renforcé par la consécration de l’institution Médiateur-Ombudsman, depuis le début du 19e siècle. Il conclut en s’adressant à ses collègues en ces termes : «Nous n’exerçons pas une fonction, nous assumons et nous assurons une mission.»


IBRAHIMA DIAKHABY

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