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L’église Sénégalaise: « Le Sénégal à la traîne en matière de démocratie »
Publié le mardi 15 janvier 2019  |  Rewmi
La
© aDakar.com par DF
La 127e édition du pèlerinage marial de Popenguine a eu lieu
Popenguine, le 24 Mai 2015 - La 127e édition du pèlerinage marial de Popenguine a été un intense moment de dévotion. Pour cette édition 2015, le thème retenu était: ``Avec Marie, tous au service de l’église, famille de Dieu’’.
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L’équipe de la Coordination nationale de la Mission d’observation électorale de l’Eglise du Sénégal, pour la présidentielle du 24 février prochain, a tenu sa première rencontre préparatoire hier à Dakar. Une occasion saisie par le Secrétaire exécutif de la Commission épiscopale Justice et Paix, Abbé Alphonse Seck, pour dresser un bilan comparatif de la situation pré-électorale de la présidentielle de 2012 à celle de 2019.

A quelques jours de l’élection présidentielle de février, la première rencontre préparatoire de l’équipe de la Coordination nationale de la Mission d’observation électorale de l’Eglise du Sénégal pour la présidentielle, s’est tenue hier. Dans une analyse comparée du contexte électoral de 2012 à celui de 2019, Abbé Alphonse Seck a laissé entendre sur fidespost.com : « Avant de conduire la Mission d’observation de l’Eglise à la présidentielle de 2012, nous avions procédé à une analyse du contexte pré-électoral. Aujourd’hui, 7 ans après, le constat est le même. On observe que le processus électoral traverse les mêmes difficultés ». A l’en croire, sur le plan de la démocratie et de l’Etat de droit, « nous n’avons pas avancé. Il y a donc des efforts à faire si on veut aller de l’avant », a-t-il prévenu. D’après lui, la phase préparatoire à l’élection présidentielle est toujours marquée par des doutes et des contestations sur la fiabilité et la disponibilité du fichier électoral, l’absence de dialogue entre les acteurs politiques, la modification de la loi électorale avec l’introduction du parrainage sans aucune concertation ni consensus, la suspicion sur les organes de gestion des élections CNRA – CENA – Conseil constitutionnel – Cours d’Appel. A cela s’ajoutent le problème de la disponibilité des cartes électorales surtout pour les jeunes ; la modification en cours de la carte électorale ; le manque de confiance entre la justice, les citoyens et les acteurs politiques, le traitement des dossiers judiciaires de candidats déclarés et par les risques élevés de violence électorale. Sur ce, le Secrétaire exécutif a rappelé qu’en 2012, le processus électoral était plombé par des doutes sur la fiabilité du fichier électoral, l’absence de dialogue entre les acteurs politiques, des modifications incessantes de la constitution à des fins « politiciennes », avec notamment le changement des règles du jeu électoral qui a abouti aux événements du 23 Juin 2011 ; la constitution de la candidature du Président de la République, la désignation jugée unilatérale des organisateurs et des arbitres de l’élection supposés travailler à un « hold- up »électoral ; la volonté prêtée au pouvoir d’endiguer une inscription massive des jeunes sur les listes électorales, entre autres.

Zachari BADJI
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