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Lettre de politique sectorielle: Abdoulaye Bibi Baldé panse ses plaies
Publié le jeudi 10 janvier 2019  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par DF
Ouverture à Dakar de la 2e édition du Forum Mesa
Dakar, le 24 avril 2017 - La deuxième édition du Forum MESA, dédiée à la surveillance de l’environnement pour la sécurité en Afrique, s`est ouverte, ce matin à Dakar. L`évènement se tient jusqu`au 28 avril et portera sur le thème: "L’’observation de la terre au développement et à la mise en œuvre des politiques". Photo : Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l`environnement
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Le ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique va à l’assaut des goulots qui étranglent le secteur. En atelier de validation technique de la Lettre de politique sectorielle de développement hier, il a été dévoilé, entre autres directives, le nom de la Harca qui, sauf changement, devra prendre la place du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.

Le ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique était, hier, en pleine réflexion sur les mutations profondes que traverse ce secteur névralgique. C’était à l’occasion d’un atelier de validation technique de la Lettre de politique sectorielle de développement (Lpsd) dudit département ministériel. Le moins que l’on puisse dire, c’est que, en commission technique, les experts ont soulevé beaucoup de griefs au document ainsi élaboré. L’un des reproches les plus importants qui a attiré l’attention de nos informateurs, c’est le débat autour de la cherté des services de télécoms au Sénégal. A ce niveau, que les Sénégalais ne comptent pas sur l’Agence de régulation des télécommunications et des postes pour œuvrer dans le sens d’une baisse des tarifs.

En effet, alors que la Lpsd élaborée par les services d’Abdoulaye Bibi Baldé entrevoyait d’œuvrer dans ce sens, la représentante de l’Artp a défendu que les services de télécoms au Sénégal ne sont pas chers. Nos sources indiquent qu’en dehors d’Internet, par exemple, on ne peut pas dire au Sénégal que les services de télécommunications sont chers. Il ne faut pas s’auto-flageller, non plus, dans la Lpsd. Il faut donc revoir cette partie du document.

Exit le Cnra, vive la Harca

Ce n’est pas tout. Nos sources informent également que les participants à l’atelier se sont aussi beaucoup inquiétés de la situation de La Poste qui fait face à un environnement concurrentiel de plus en plus corsé. Au début seule sur le marché, La Poste fait aujourd’hui face à au moins 15 opérateurs postaux titulaires d’une licence d’exploitation. De ce fait, la Lpsd prêche une redéfinition de la convention liant l’Etat à La Poste pour lui permettre de se développer. Pour certains, cette recommandation doit aller dans le sens de revoir les services qui doivent être réservés à titre exclusif à l’entreprise publique. Ce qui serait, d’après certains interlocuteurs, un grave recul. Dans la liste des 15 concurrents de La Poste, il y a Coudou Sarl, Flash Car, Ems Sénégal (filiale de La Poste), Speedex, Negoce International Express, entre autres.

Autre secteur qui a connu un boom ces dernières années au Sénégal et qui a suscité l’attention du ministère de la Communication, des Télécommunications et des Postes, c’est celui des médias. Les acteurs ont dénombré, à ce jour, plus de 300 organes de presse reconnus. Pour le directeur de cabinet du ministre, il faut travailler à favoriser la promotion d’un espace médiatique pluriel. Dans la lettre de politique sectorielle, il a également été soulevé plusieurs contraintes qui entravent le développement du secteur des télécoms et des postes.

A cette occasion, certains ont vendu la mèche sur la future organisation qui devra succéder au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Nos sources, qui ont parcouru le document d’orientation stratégique, indiquent que cet organe porterait le nom de Haute autorité de régulation de l’audiovisuel (Harca).

Il faut rappeler que la disparition du Cnra est prévue par le nouveau Code de la presse. Mais, jusque-là, le nom de son futur remplaçant n’a pas été acté. Ce qui a poussé certains spécialistes à préconiser au ministère le retrait de cette appellation (Harca) de la Lpsd, car elle n’a pas encore été actée.
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