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Marche du C 25 contre le parrainage: Quand l’histoire se répète…
Publié le lundi 7 janvier 2019  |  Rewmi
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© Autre presse par DF
Lancement de la Plateforme Opérationnelle de Sécurisation des Elections(POSE)
Samedi 15 décembre 2018.Dakar- L`opposition sénégalaise a lancé sa Plateforme Opérationnelle de Sécurisation des Elections (POSE). Les candidats déclarés de l`opposition s`engagent à se soutenir mutuellement.
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Le Collectif des 25 candidats déclarés à la présidentielle de février 2019 est décidé à en découdre avec le pouvoir pour faire admettre les candidatures des leaders recalés.

Une manifestation est prévue ce mardi à Dakar, date à laquelle on saura si Idrissa Seck, Malick Gackou et Me Madické Niang seront bel et bien candidats. Bien sûr, l’invalidation de la candidature de l’une de ces personnalités va davantage radicaliser les contestataires.

Aux yeux des partisans de ces trois derniers candidats, l’invalidation n’est pas envisageable.

En tout état de cause, 19 autres prétendants au fauteuil présidentiel devront revoir leurs ambitions à la baisse. Et parmi ces derniersn de grosses pointures politiques comme Pape Diop de Bokk Gis Gis, Me Aïssata Tall Sall de ‘’Osez l’avenir’’ et l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye de l’Act.

Bien sûr, tout ce beau monde n’est pas prêt à baisser les bras. Ils se disent prêts à apporter une riposte à la fois judiciaire et politique. Leur détermination ne souffre d’aucun doute.

Car, à leurs yeux, ils sont victimes de manœuvres du régime de Macky Sall qui n’aurait pas lésiné sur les moyens pour piéger le fichier, le logiciel de travail du Conseil constitutionnel, etc.

En somme, ils restent convaincus d’avoir été victimes d’une forfaiture.

Soit. Mais il y a un risque à cette démarche. C’est celle de se laisser ‘’divertir’’ et d’oublier d’engager la seule bataille qui tient actuellement, celle du terrain pour convaincre les Sénégalais de rallier tel ou tel autre camp.

Car, quelle que soit la justesse de la démarche de ces candidats malheureux, il est peu probable, pour ne pas dire impossible, de revenir en arrière.

Une fois la loi votée, il faudra repartir à l’Assemblée nationale par une autre procédure pour annuler le processus. Or, à l’état actuel des choses, nous doutons fort que ce soit possible, ne serait-ce que pour des questions de timing.

En conséquence, l’opposition réunie autour de cette plateforme doit tirer les leçons du passé.

En 2012, embarqués dans les manifestations contre le troisième mandat d’Abdoulaye Wade, nombre de partis et de coalitions avaient choisi les manifestations et autres contestations juridiciaires. Y compris parmi les candidats les plus sérieux.

La place de l’obélisque était devenue le point de ralliement avec même des morts d’hommes dans un climat très tendu.

Eh bien, l’histoire a montré que ce sont les deux candidats qui étaient en dehors de cette démarche qui sont arrivés au second tour, en l’occurrence Wade et Macky.

En clair, si l’opposition, au lieu de concentrer ses forces autour des batailles électorales en mettant à profit cette nouvelle coalition se focalisait sur des manifestations contre le parrainage, on aboutirait aux mêmes résultats.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est important de savoir que nous sommes à quelques petits semaines de la présidentielle et que le temps n‘est plus aux tergiversations.

Mieux, il y a quelque chose de ‘’positif’’ dans ce filtrage sévère du parrainage : L’opposition est moins dispersée. Et cela peut être un handicap pour le candidat sortant.

Une grande dispersion des forces avec la multiplication à loisir des candidats serait certes une bonne façon de savoir ce que chacun pèse, mais pourrait être affaiblissant pour ces partis.

Tout le monde ne peut pas être président. Et seules les larges coalitions fortes pourraient porter des combats victorieux. C’est pourquoi le parrainage, en rétrécissant les candidatures, a imposé, de facto, une obligation de coalition pour ceux qui désirent s’opposer à Macky.

A ce propos, ce collectif se doit de combattre deux fléaux qui pourraient tenter certains candidats malheureux : Le boycott et l’abstention.

Tout parti politique ou coalition qui boycotterait la présidentielle et ou s’absenterait de voter, affaiblirait, en conséquence l’opposition. Or, ce n’est pas à exclure.

C’est pourquoi, les adversaires de Benno Bokk Yakaar ne sauraient réussir que s’ils s’unissent et évitent de se tromper de combat.

Assane Samb
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