Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

La presse sénégalaise décortique la décision de la Cour suprême sur l’affaire Khalifa Sall
Publié le vendredi 4 janvier 2019  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
Comment


Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, se font l’écho du rejet par la Chambre criminelle de la Cour suprême des pourvois de Khalifa Ababacar dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar.

« La Cour suprême déboute Khalifa Sall » rapporte Sud Quotidien. Avec le rejet des pourvois de Khalifa Sall, c’est « l’équation de la candidature » qui se pose selon EnQuête. Pour WalfQuotidien, « Khalifa Sall (est) entre deux chaises », liant le sort du candidat de la Coalition Taxawu Senegaal à « l’interprétation que le Conseil constitutionnel fera de la loi ».

En effet, admet Vox Populi, « Khalifa joue sa dernière carte… avec le rabat d’arrêt ». De son côté, Le Témoin indique que « le rabat d’arrêt (est) la dernière carte de Khalifa Sall ». Ce journal précise que « théoriquement, l’ex-maire de Dakar conserve une chance de participer à la prochaine élection présidentielle ».

A en croire L’AS, « Khalifa (est) disqualifié de la présidentielle ». Pour sa part, L’Observateur est plus nuancé quand il affirme que « l’ex-maire de Dakar est presque disqualifié de la présidentielle ». Pour ce journal, « Khalifa Sall (est tout de même) cour circuité ».

« Khalifa se rabat sur l’arrêt », informe Le Quotidien. Dans les colonnes de Vox Populi, Me Boubacar Cissé soutient qu’ « il est maintenant hors course », notant que c’est la conséquence de la décision de la Cour suprême. De l’avis de Me Seydou Diagne, « Khalifa peut (encore) être candidat (puisque) la Cour suprême n’a pas décidé de l’interdiction de ses droits civiques ».

D’après des juristes interviewés par le journal EnQuête, les avocats de l’ancien édile de la ville de Dakar ont un délai d’un mois, à partir de la signification de l’arrêt de la Cour suprême, pour introduire leur rabat d’arrêt.

Le même quotidien fait remarquer que « les avocats (jouant) sur les délais, ils peuvent attendre le dernier jour pour déposer leur requête. Ce sera au mois de février et la campagne électorale aura démarré ».

Pour le Pr Iba Barry Camara, enseignant en Droit pénal à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) cité dans Sud Quotidien, « le rabat (d’arrêt) sera suspensif, le temps que les chambres réunies de la Cour suprême se prononcent ».

Ce juriste explique qu’ « il y a donc une certitude qui, en l’espèce, pourrait jouer en faveur de Khalifa Ababacar Sall puisque, en réalité, il y a des délais de recours prévus par la Loi organique et qui sont de deux mois (dépôt des conclusions des parties). Jusqu’à cette date, on n’aura pas une décision définitive irrévocable dans le cadre de cette affaire ».

Tout compte fait, le feuilleton Khalifa Sall est loin d’avoir livré son verdict car la procédure de rabat d’arrêt peut durer trois mois.


ID/cat/APA
Commentaires

Dans le dossier

Presse et médias 2019
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment