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Douanes: Les jalons d’une coopération entre le Sénégal et le Mali
Publié le vendredi 21 decembre 2018  |  Rewmi
2ème
© aDakar.com par Zunon Tape Alban Serges
2ème Réunion du comité de pilotage du projet d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers de la Côte d`Ivoire,du Mali,du Burkina Faso et du Sénégal
Jeudi 19 Mars 2015 Abidjan.Le directeur général des douanes ivoiriennes, Col major Issa Malick a présidé les travaux de la 2ème réunion du comité de pilotage d`interconnexion des systèmes informatiques douaniers de trois pays de la sous-région le Sénégal,le Mali et le Burkina Faso.
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Dans le cadre de la 10ème rencontre bilatérale, la direction générale des Douanes sénégalaises a reçu la Douane malienne, du 17 au 19 décembre 2018. Cette rencontre a constitué un moment de travail et d’échanges entre les deux administrations, mais aussi de discuter des éventuels axes de collaboration.

Après la Douane gambienne, du 5 au 7 décembre 2018, la direction générale des Douanes sénégalaises a reçu celle du Mali. C’est une occasion saisie par Alhousseynou Diallo, Directeur de cabinet du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, d’exhorter les deux administrations à faire preuve de solidarité et complémentarité pour faciliter davantage les échanges entre le Sénégal et le Mali, et d’intensifier la coopération en vue de la rendre plus fructueuse. Dans un environnement commercial international en perpétuelle mutation, dans un contexte où la montée de la menace terroriste inquiète à plus d’un titre, dira M. Diallo, il « vous » appartient de « vous » donner la main et de rester vigilants. De ce point de vue, poursuit le Directeur de cabinet, il est attendu des deux administrations d’interagir et de définir des procédures rapides et efficaces à même d’impacter nos économies respectives. La lutte conte les pratiques frauduleuses en tout genre et les pratiques déloyales, requiert un suivi de leur part. Pour sa part, Oumar Diallo, Directeur général des Douanes du Sénégal, a déclaré : « La tenue régulière de nos rencontres bilatérales reflète l’intérêt et l’excellence de nos relations du point de vue douanier ». A l’en croire, les points inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre traduisent parfaitement, leur engagement commun à relever les nombreux défis qui les interpellent. Durant ces trois jours, les travaux des experts ont abordé des questions cruciales et névralgiques. Il s’agit de la facilitation de la circulation des marchandises en transit au Sénégal et destinées au Mali, de l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers, de l’évaluation du processus de création du poste de contrôle juxtaposé de Moussala et du partage d’expériences.



Gestion concertée des frontières pour la compétitivité du corridor

« En nous penchant sur les différents aspects de notre coopération bilatérale et en y apportant des réponses et des solutions pratiques, nous aurons contribué significativement à la réalisation d’une œuvre d’intégration économique. La collaboration fructueuses ne peut que servir la cause de l’intégration sous régionale et régionale », a-t-il souligné.

Pour Mahamet Doucara, Directeur général des douanes du Mali, cette rencontre constitue pour les deux administrations le cadre idéal de renforcement de la coopération en matière douanière, en vue de faciliter le commerce transfrontalier, de sécuriser la chaîne logistique et de garantir la perception des recettes douanières attendues sur les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Mali. Selon lui, la coopération douanière doit être à la hauteur des attentes des deux pays et des usagers du corridor Dakar – Bamako dont la viabilité dépend, dans une large mesure, de l’administration douanière. Face à cette situation, ce dernier a suggéré de faire un diagnostic complet de la coopération en identifiant les difficultés connues et d’aboutir à des solutions concertées. « Nous devons innover, développer et adapter nos outils et nos procédures pour fluidifier le trafic des marchandises », a soutenu M.Doucara. D’après lui toujours, la mise en œuvre de l’interconnexion des systèmes informatiques, l’adoption d’un document unique de transit et la gestion concertée des frontières, sont indispensables à la viabilité et à la compétitivité du corridor.



Zachari BADJI
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