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Jugement en cassation de l’affaire dite de la “Caisse d’avance“ de la mairie de Dakar: La candidature de Khalifa Sall entre les mains de la Cour suprême
Publié le jeudi 20 decembre 2018  |  Sud Quotidien
Clôture
© aDakar.com par DF
Clôture du séminaire international sur le climat
Dakar, le 12 septembre 2015 - La cérémonie de clôture du séminaire international de deux jours sur le climat s`est tenue aujourd`hui à Dakar. La rencontre était organisée par l’Association des maires du Sénégal (AMS), l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et le gouvernement sénégalais. Photo: Khalifa Ababacar Sall, maire de la Ville de Dakar
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Le jugement en cassation du dossier de Khalifa Sall sur l’affaire dite de la «caisse d’avance» de la Mairie de Dakar aujourd’hui, jeudi 20 décembre, sera suivi de près par les partisans de «Taxawu Senegal ak Khalifa». Car, le verdict qui sera rendu déterminera la suite du parcours pour leur candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019, Khalifa Ababacar Sall. La candidature de Khalifa Sall, serait-elle entre les mains de la justice ?

Le procès devant la Cour suprême de Khalifa Sall, dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, c’est ce jeudi 20 décembre. En tout, 12 recours ont été soumis à la Cour suprême dont 7 pour Khalifa Sall, 3 pour Yaya Bodian, 1 pour Fatou Traoré et 1 pour la ville de Dakar. C’est une nouvelle phase d’un long feuilleton judiciaire qui va s’ouvrir, aujourd’hui jeudi, devant la Cour Suprême. Cet empressement dans le jugement en cassation devant la juridiction Suprême est considéré par les partisans de l’ex-maire de Dakar comme «une manœuvre de l’État pour faire en sorte que Khalifa Sall soit jugé avant la fin de l’année. Cela, pour que l’ancien maire de Dakar ne puisse pas participer à la présidentielle de 2019».

De l’autre côté, les avocats de l’État du Sénégal ne perdent pas de temps. Car, après le dépôt par la ville de Dakar de ses écritures qui ont été signifié aux conseils de l’État, ces derniers qui avaient un mois pour répondre, n’ont perdu que 15 jours, pour porter la réplique. Selon certains juristes, si toutefois, la Cour Suprême confirme la condamnation de Khalifa Sall en première et deuxième instance, la dernière carte de celui qui à déposer sa candidature, lundi passé, au Conseil Constitutionnel, sera de déposer un rabat d’arrêt qui suspendrait les jugements précédents rendus.

Dans ce cas de figure, Khalifa Sall sera présumé innocent jusqu’à ce que la justice vide l’affaire. Cependant, Khalifa Sall et ses conseillers auront trente jours, à partir d’aujourd’hui pour entamer les procédures du rabat d’arrêt. En ce moment le Conseil constitutionnel n’aura aucun argument pour rejeter sa candidature pour l’élection présidentielle du 24 février 2019. Mais il ne faudrait pas crier victoire très tôt au cas où cette situation venait à se présenter devant les avocats de Khalifa Sall, d’autant plus que pour certains juristes, cette disposition pourrait s’avérer «compliqué».

Pour rappel, condamné en première instance, le 30 mars dernier, à une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende de 5 millions de F CFA, Khalifa Sall, le maire révoqué de la capitale sénégalaise qui a vu la confirmation de sa condamnation en appel, le 30 août dernier, a finalement décidé de se pourvoir en cassation.
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