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Le Soleil N° 13167 du 15/4/2014

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Message à l’assemblée nationale : Ibrahim Boubacar Keïta favorable à la négociation dans la crise malienne
Publié le mardi 15 avril 2014   |  Le Soleil


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© aDakar.com par DF
Le président malien IBK hôte de la Présidence et de l`Assemblée nationale
Dakar le 14 avril 2014- Le président malien Ibrahim Boubacar Keita effectue une visite d`Etat au Sénégal. Le chef de l`Etat du Mali a été reçu par le président Macky Sall, le lundi 14 avril au matin. Dans l`après midi, il a prononcé un discours devant la représentation nationale. Photo: Ibrahim Boubacar Keita, président du Mali


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Le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta a lancé hier, un appel au dialogue à l’endroit des groupes rebelles impliqués dans la crise qui mine son pays depuis 2011. Il soutient néanmoins réfuter toute idée consistant à vouloir remettre en question la souveraineté et l’intégrité de l’ancien Soudan français.
Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, privilégie la négociation en vue de trouver une issue favorable à la crise que traverse son pays. Il l’a réitéré hier, lors de son adresse à l’Assemblée nationale. « Je répète ici solennellement qu’Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas contre la négociation avec les groupes de la rébellion. Le gouvernement malien n’aspire qu’à la paix… Je suis pressé de signer tout accord pouvant déboucher immédiatement sur une paix durable, pressé de rendre possible, le retour à leur foyer de ceux que la conjoncture, a contraint au départ », a-t-il souligné.
Il révèle que la négociation était son objectif hier et elle l’est encore plus aujourd’hui. Toutefois, il affirme réfuter toute remise en cause de l’intégrité territoriale de son pays. « Le Mali est un Etat souverain, membre des Nations unies. Comme tel, il doit bénéficier de tout ce que la communauté internationale a tiré comme erreurs des leçons passées et faire en sorte que son intégrité territoriale ne puisse jamais être mise en cause. J’ai prêté serment de défendre la souveraineté et l’intégrité du Mali et je le ferais s’il plait à Dieu », a-t-il poursuivi.
Il a renouvelé son appel au dialogue à l’endroit des groupes rebelles ainsi qu’à toutes les communautés du Nord Mali. Non sans inviter les parties à faire des concessions et à se mettre d’accord sur « la préservation totale et sans équivoque de l’intégrité territoriale du Mali ». « Seul doit prévaloir le Mali divers mais uni, décentralisé et transférant aux collectivités et à l’initiative citoyenne, les compétences que ne peuvent et ne doivent plus être celles de l’Etat central », a-t-il martelé, avec conviction.
Selon Ibrahim Boubacar Keïta, il est temps que la paix revienne au Mali, à Kidal, Tombouctou, Gao, Bamako, Mopti, Sikasso, Koulikoro, partout dans le territoire national. « Tel est notre ardent désir. Pour nous, il ne saurait y avoir une alternative à la paix. Nous avons trop payé de notre chair, de viols, d’amputations, d’humiliations, de flagellation », a justifié le successeur de Dioncounda Traoré à la tête du Mali.

Démarches du Mnla en Russie
Il n’a cependant pas manqué de déplorer la « duplicité » du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) qui, a-t-il révélé, est allé solliciter des armes à la Russie. «On ne peut vouloir la paix et aller à Moscou, demander que la Russie vous procure des armes et forme vos combattants. Et qu’en retour, une fois l’autonomie obtenue ou encore mieux l’indépendance, vous ferez en sorte que cette Russie ait une sorte d’exclusivité sur les ressources de ladite région libérée ou rendue autonome. Où est la duplicité ? Pas du côté de Ibrahim Boubacar Keïta mais du Mnla qui a fait cette démarche », a fustigé le président malien. Il a rappelé que le Mali a été la victime d’une crise multidimensionnelle qui l’a ébranlé dans tous ses fondements. « Il aurait sombré sans l’assistance prompte et sans calculs de ses partenaires et voisins à savoir la Cedeao, l’Union africaine, les Nations unies, l’Union européenne, notre irremplaçable partenaire dans la reconstruction de l’armée du Mali », a-t-il magnifié. Selon lui, son pays ne remerciera jamais assez ses partenaires, dont le Sénégal et la France, pour « son devoir de solidarité effective ». « Nous savons et nous saurons nous souvenir. Nous savons la valeur du sacrifice, les implications de la solidarité surtout celles massives et promptes dont nous avons bénéficié au plus fort de notre désarroi », a-t-il encore affirmé.

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