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2008-2018: Macky Sall, l’homme de la décennie
Publié le jeudi 20 decembre 2018  |  Rewmi
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© Présidence par DR
Groupe consultatif de Paris: La première journée de travail réussie
Lundi 17 décembre 2018, Paris - La délégation du Sénégal au Groupe consultatif de Paris, par la voix du président de la République, s`est déclarée satisfaite de la première journée de travail au siège de la BM. Le Sénégal a réussi à lever plus de 7 000 milliards auprès des bailleurs.
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On aime le décrire comme un météore, un Rastignac des temps modernes, un Prince de la politique… L’homme, qui a été élu président de la république du Sénégal à 51 ans, est un personnage hors norme. Macky Sall a connu une ascension éclair.

Le 9 novembre 2008, Macky Sall quitte le PDS et abandonne tous les postes qu’il occupe grâce au parti. Le 1er décembre 2008, il créa, avec une trentaine de cadres du PDS, le parti de l’Alliance Pour la République (APR-Yaakaar). Depuis 6 ans, pour le meilleur comme pour le pire, la destinée des Sénégalais se confond avec ces cinq lettres : M-A-C-K-Y. Derrière ce personnage exigeant, se cache un homme de fer dans un gant de velours. Il est devenu un modèle en vogue sur le continent africain. Chéri par les Occidentaux, il est décrit comme «un visionnaire» et «l’un des meilleurs dirigeants de notre époque». Macky, dont l’élection à la tête du Sénégal en 2012 avec 65% des suffrages ne fait aucun doute, est désormais une référence. Son combat ressemble à la revanche d’une bête blessée. Chef d’État exceptionnel, célébré pour ses réalisations économiques et sociales, le Chef de l’Etat peut se prévaloir d’un bilan «globalement très positif» en 6 ans de présidence, dans un contexte marqué par les remous du front social et politique, mais surtout à moins deux mois de la fin de son contrat avec les Sénégalais.

Un bilan flatteur

Depuis sa prestation de serment le 2 avril 2012 au King-Fahd Palace de Dakar, le président Sall met en œuvre le Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le cadre de référence des politiques de développement visant à conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035. Et quoi que l’on pense du régime actuel, on ne peut qu’être admiratif devant ses prouesses économiques. Le PSE repose sur trois piliers ou axes stratégiques : La transformation structurelle des bases de l’économie, la promotion du capital humain et la bonne gouvernance et l’Etat de droit. Grâce à de nombreuses initiatives, le taux de croissance a repris des couleurs et est projeté à 7% en 2018. L’on peut relever une vaste politique de développement des infrastructures routières, la création d’une nouvelle ville à Diamniadio, dans la région de Dakar, la mise en service de l’aéroport international Blaise Diagne, le futur Train express régional (TER), la mise en œuvre de différents programmes : Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), PUMA, PROMOVILLES, etc.

Macky a mis fin aux inégalités sociales

En matière de bien-être des populations, les performances du Sénégal ont été solides dans la santé, les inégalités économiques, ou encore les disparités de genre. Relativement à la santé et à l’action sociale, la lutte contre les inégalités et les injustices sociales est au cœur du projet politique du Président de la République, convaincu que la politique n’a de sens que si elle prend effectivement en charge la correction des disparités. C’est le fond de l’idéal républicain. En attestent les réformes lancées dans le domaine social dès le lendemain de son accession à la magistrature suprême : allocation de bourses de sécurité familiale aux ménages les plus démunis, carte d’égalité des chances en faveur des handicapés, couverture maladie universelle, revalorisation des pensions de retraite, gratuité de la césarienne, amélioration des niveaux de revenu des travailleurs, entre autres. L’enjeu est de sortir les populations du besoin en offrant à chaque Sénégalaise et Sénégalais les moyens de son autonomie grâce à son inclusion effective dans le tissu économique. Ces politiques volontaristes ont eu un impact positif certain puisque, sur la période 2012-2017, le taux de pauvreté a diminué de 3 à 6%, principalement en milieu rural.

Macky, le Réformateur

L’autre réussite du Président Macky Sall est sans conteste les pratiques réformatrices adossées aux politiques publiques dans la perspective de l’émergence à l’horizon 2035. C’est au vu de cette nouvelle culture que le Sénégal est classé parmi les grands pays réformateurs sectoriels, structurels et institutionnels du continent africain. Dans le cadre du secteur de l’énergie, les réformes initiées par la SENELEC en termes d’organisation, de stabilisation, de sécurisation des recettes et de développement, ont permis de trouver une solution définitive au lancinant problème des coupures qu’aucun autre régime n’a pu résoudre. Ainsi, en six ans le taux de coupure actuel d’électricité de 42 heures par an est le plus bas en Afrique de l’Ouest, un critère d’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale et d’attractivité des investissements directs étrangers. Aussi, faut-il rappeler que la récente crise électrique a coûté près de 1,5 % du PIB (AFD, 2015) et conduit au fort ralentissement de l’activité des entreprises. Mais c’est la révolution dans le secteur agricole qui aura été le chantier monumental en ce sixième anniversaire de l’accession du Président Macky SALL au pouvoir. En effet, la politique audacieuse de soutien et de diversification des filières a permis d’enregistrer une hausse de 54% par rapport à la moyenne des 5 dernières années. De plus, le Président de la République, dans son objectif de faire des acteurs du monde rural des entrepreneurs agricoles, a permis aux producteurs de percevoir une bien meilleure compensation pour le fruit de leur travail.

Groupe consultatif, le Jackpot de Paris

Le 8ème Groupe consultatif pour le Sénégal, tenu à Paris ce 17 décembre 2018, a permis au gouvernement sénégalais d’obtenir des financements d’un montant de 7356 milliards de FCFA dans le cadre du financement de la 2nde phase du Plan Sénégal Emergent (PSE). Soit plus de 258% en valeur relative puisqu’un montant de 2.850 milliards de nos francs était prévu. Le Sénégal ne cherchait que la somme de 2850 milliards de FCFA pour financer le gap de son plan d’action prioritaire (PAP) 2019-2023. Les partenaires financiers et techniques ont cassé la tirelire en mobilisant le triple du pactole escompté. Des sommes pharaoniques et engagements inédits qui ont fini de déclencher une euphorie jubilatoire.

Macky face à son dernier mandat

A quelques semaines de l’élection présidentielle de 2019, le contexte politique actuel semble plus que jamais favorable à Macky Sall. Face à ses prouesses économiques citées en haut, le patron de BBY est parti pour remplier en 2019. Macky est habité par le sens de l’Histoire, son ambition est de servir son pays. Même s’il a bien travaillé au cours de son premier mandat de président du Sénégal (2012-2018), il veut aller encore plus loin : «Ne croyez pas que je m’en satisfasse, et je vienne devant vous, le sourire aux lèvres. (…) Je veux plus pour le Sénégal ; ce plus de l’ordre du possible», disait-il. Son plan «Sénégal Emergent» couvre la période jusqu’en 2035. Il a pour ambition, s’il est réélu le 24 février 2019, au premier tour, de s’attaquer aux sujets suivants qu’il juge prioritaires : le logement, l’agriculture, la santé, l’instruction et l’emploi. Une gestion rigoureuse des finances publiques sera au cœur de ce deuxième mandat présidentiel.

Le 8 décembre 2018, le budget pour l’année 2019 a été arrêté à 4 000 milliards, en vue de «projets économiquement rentables et socialement utiles». Sur le plan social, le gouvernement envisage de conforter des projets sociaux (Bourse de sécurité familiale, (CMU), Couverture maladie universelle, amélioration de l’alimentation en eau potable de Dakar, désenclavement des zones frontalières, aménagement du cadre de vie urbain).

Et si l’Alternance II a donné le faciès d’un régime bâtisseur, un deuxième mandat pourrait conduire à l’émergence avant l’horizon 2035.
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