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Sénégal : plaidoyer pour la production de données migratoires
Publié le mercredi 19 decembre 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Première édition du “Rendez-vous de l’Association des journalistes en migration et sécurité“
Dakar, le 18 décembre 2018 - La première édition du “Rendez-vous de l’AJMS (Association des journalistes en migration et sécurité)“ s`est tenue, ce mardi à Dakar. Elle a porté sur le thème: “Migration et Droits de l’Homme : la politique sénégalaise face aux nouveaux enjeux mondiaux“.
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Le président du Comité sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH), Me Pape Sène a plaidé, mardi à Dakar, pour la mise en place d’un dispositif de collecte et de production de données migratoires.

« Je plaide pour la mise en place d’un dispositif de collecte et de production de données migratoires pour aider à la prise de décision parce aujourd’hui, on n’a pas une idée exacte des statistiques réelles du phénomène migratoire au Sénégal », a notamment dit Me Sène.

Il s’exprimait à l’occasion de la première édition du « Rendez-vous de l’AJMS (Association des journalistes en migration et sécurité) » sur le thème : « Migration et Droits de l’Homme : la politique sénégalaise face aux nouveaux enjeux mondiaux ». La rencontre était organisée dans le cadre de la Journée internationale des migrants.

De l’avis du président du CSDH, les chiffres disponibles actuellement sur la migration « sont en déphasage avec la réalité sur le terrain », d’où la nécessité de mettre en place ce dispositif de collecte de données.

Dans ce même ordre d’idées, Me Sène a invité les autorités sénégalaises à œuvrer pour plus de valorisation du potentiel de la diaspora sénégalaise à l’effort de développement national, et cela, en accompagnant les émigrés dans leur processus de retour et de réinsertion.

Par ailleurs, l’avocat a plaidé pour la mise en place d’un système approprié de gestion des frontières ainsi qu’une actualisation de la loi de 1971 sur les conditions d’entrée, de séjour et d’établissement au Sénégal car, estimant que « la migration a pris d’autres formes ».

« Aujourd’hui, nous sommes dans le cadre de l’espace CEDEAO et moi, en tant qu'avocat, cela m’a toujours gêné d’être devant une juridiction répressive et de défendre un ressortissant de l’espace CEDEAO pour séjour irrégulier. C’est une aberration », a-t-il dit.


ARD/te/APA
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