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Les journaux commentent la marche des opposants
Publié le vendredi 30 novembre 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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La marche organisée dans les rues de Dakar, jeudi, par l’opposition sénégalaise regroupée au sein du Front démocratique et social de résistance nationale (FRN), et les sorties publiques de responsables de la coalition au pouvoir occupent les quotidiens parvenus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise.

Les partisans de cette coalition de l’opposition ont marché de la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque) jusqu’au siège de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique) pour ’’exiger un accès au fichier général des électeurs’’ et réclamer ’’davantage de transparence’’ dans le processus devant déboucher sur l’organisation en février prochain d’une élection présidentielle au Sénégal.

"L’opposition mobilise et élève la voix", souligne ainsi La Tribune dont la Une est illustrée d’une photo d’opposants collés les uns aux autres.

"Ils ont décidé de faire face à toute forme de fraude et de manipulation lors de l’élection présidentielle de 2019. Ils disent se battre pour une élection transparente. Une raison d’organiser cette marche qui a enregistré une grande mobilisation de militants et sympathisants et de simples citoyens", rapporte la publication.

Pour le quotidien L’AS, les partisans de Karim Wade, candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) à la présidentielle du 24 février, se sont illustrés le plus lors de cette marche pacifique. Justifiant sans doute le titre à sa Une : "Les Karimistes démontrent leur force".

Selon le journal, une marée humaine a déferlé sur les Allées du Centenaire pour exiger du ministre de l’Intérieur l’organisation d’une élection libre et transparente, mais pour les partisans du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, l’objectif était plus circonscrit. Ils veulent la participation de leur candidat à la prochaine présidentielle. Ils ont, pour cela, pris d’assaut la ligne de front, démontrant ainsi leur force de mobilisation.

"L’opposition brave Macky (Sall)" souligne en manchette Sud Quotidien qui évoque une manifestation "assez hétéroclite" avec diverses effigies de leaders politiques représentés tout en insistant sur la forte présence des partisans de Karim. "Il était l’absent le plus présent", fait remarquer le journal.

Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, qui vit depuis 2016 au Qatar, après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle, a vu son inscription sur les listes électorales rejetée par les autorités administratives qui invoquent sa condamnation en mars 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à six ans de prison ferme et à payer une amende de 138 milliards de francs Cfa.

Au Sénégal, la loi rend obligatoire pour tout candidat à une élection de figurer sur les listes électorales.

"S’il (Karim Wade) rentre dans le pays, il va rembourser les 138 milliards. A défaut, la contrainte par corps va s’exercer", a déclaré Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, dans une sortie publique aux allures de réponse aux revendications des partisans du candidat déclaré du PDS à la présidentielle de 2019, relayée par Sud Quotidien.

Sur ce sujet comme sur d’autres, le Garde des Sceaux, a, lors de l’examen du budget 2019 de son ministère, réitéré la position du gouvernement sénégalais, justifiant sans doute le choix du titre "Ismaïla Madior Fall droit dans ses bottes" qui barre la Une du journal.

Walf Quotidien présente une autre lecture, évoquant un "dérapage" du Garde des Sceaux lors de son passage devant les députés.

Pour ce quotidien dakarois, Ismaïla Madior Fall, "s’est substitué" à la justice au moment de répondre aux questions des parlementaires sur les questions relatives aux candidatures du fils du prédécesseur de Macky Sall et de l’ex-maire de la capitale Khalifa Ababacar Sall à la présidentielle de février 2019.

"Le ministre de la Justice déclare irrecevable les candidatures des deux hommes politiques alors que la justice sénégalaise n’a pas encore dit son dernier mot. Pour Khalifa Sall, la condamnation n’est pas encore définitive car la Cour suprême rendra la dernière décision. Quant à Wade-fils, le Conseil constitutionnel ne s’est pas encore prononcé sur son cas", croit savoir le journal.

Une vision pas tout à fait partagée par Mame Mbaye Niang, ministre en charge du Tourisme et responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).

Dans des propos relayés par Le Quotidien, il "écarte toutes les critiques sur une mise à l’écart de Karim Wade et de Khalifa Sall, en soulignant qu’il y avait d’autres opposants aussi méritants que ces deux hommes dans l’arène politique".

Enquête a préféré mettre l’accent sur un accident de pirogues ayant coûté la vie à trois pêcheurs saint-louisiens jeudi à hauteur du canal de délestage, également appelé "Brèche", du fleuve Sénégal à Saint-Louis. S’exclamant à sa Une : " Horreur à Guet-Ndar !".

Le journal explique que les embarcations "qui rejoignaient le fleuve par un temps exécrable ont été prises au piège dans la brèche meurtrière".


AKS/PON
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