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Au Sénégal, la NBA veut mettre la main sur les pépites africaines
Publié le mercredi 28 novembre 2018  |  Jeune Afrique
Inauguration
© aDakar.com par SB
Inauguration du gymnase de NBA Africa à Saly
Saly, le 27 novembre 2018 - Le ministre des Sports a procédé à l`inauguration du gymnase de la NBA Africa à Saly. La cérémonie a eu lieu en présence des acteurs du monde sportif et du basket en particulier.
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La première « NBA Academy Africa » a été officiellement lancée lundi 26 novembre à Saly, au sud de Dakar. Amadou Gallo Fall, vice-président de la ligue américaine, explique à Jeune Afrique pourquoi le choix du Sénégal était « logique », et détaille les objectifs de ce centre de formation.

Deux terrains de baskets flambant neufs, de nouveaux dortoirs et dix-huit immenses gaillards originaires de huit pays d’Afrique avec, en ligne de mire, l’élite du basket mondial. La NBA a inauguré lundi 26 novembre sa première Académie africaine à Saly. Celle-ci pourra accueillir jusqu’à 24 jeunes par promotion âgés de 14 à 20 ans, qui seront formés par d’anciens professionnels issus de la ligue américaine afin, un jour peut-être, d’enfiler le maillot d’une équipe universitaire aux États-Unis, voire de rejoindre l’un des clubs mythiques de la NBA.

Un premier coup d’envoi avait été donné à cette NBA Academy en 2017, à travers un partenariat avec l’ONG Seed-project. Un camp d’entraînement avait été installé à Thiès, avec pour objectif de donner aux jeunes Sénégalais l’accès à une éducation de qualité via un programme sport-étude basket. Aujourd’hui, la NBA concrétise donc son projet dans les murs de l’institut Diambars, le centre de formation de football fondé par Jimmy Adjovi-Boco, Bernard Lama et Patrick Vieira.

Le centre de formation rejoint la liste des établissements créés depuis 2016 dans des zones « à fort potentiel » – en Chine, en Inde, au Mexique ou encore en Australie – avec pour objectif déclaré de contribuer à faire émerger les talents du continent et structurer le basket-ball africain.

Le gotha du basket sénégalais avait fait le déplacement pour couper le ruban de la « NBA Academy Africa » : le ministre sénégalais des Sports, Matar Ba, le président de la Fédération international de basket-ball Afrique (Fiba), Hamane Niang, ainsi que d’anciens joueurs de NBA, dont le pivot sénégalais Cheikh Samb et le Nigérian Olumide Oyedeji. Présent, également, Amadou Gallo Fall, vice-président de la NBA et directeur général de la NBA Afrique, revient pour Jeune Afrique sur les ambitions de cette académie, première du genre sur le continent.

Jeune Afrique : Pourquoi la NBA a-t-elle décidé de s’installer en Afrique ? Et au Sénégal en particulier ?

Amadou Gallo Fall : La NBA veut développer le basket à l’échelle mondiale. C’est aussi une manière de célébrer les icônes du championnat américain venues de partout dans le monde : un quart des joueurs de la NBA viennent de l’étranger. Nous avons ouvert un bureau en Afrique du Sud, en 2010, et organisé des camps de baskets et des programmes tels que « basket-ball without borders », lors desquels nous avons détecté un potentiel énorme pour développer le jeu sur le continent et attirer les fans.

Ensuite, le Sénégal était un choix logique, car il a une très forte tradition de basket. De grands joueurs en sont originaires, comme Makhtar Ndiaye ou Mamadou NDiaye, les équipes nationales ont remporté de grands titres à l’international et il y a un réel engouement pour ce sport.

Quel est l’objectif de cette académie africaine ?

Le basket est le deuxième sport au monde. Et, dans la plupart des pays, il n’est plus nécessaire de le vendre. Le Sénégal fait partie de ceux-là : le talent est là, le sport est populaire, le nombre de joueurs africains qui arrivent en NBA est en hausse. Depuis 2016, la NBA se concentre donc sur la détection et la formation de talents. Il nous fallait créer une structure solide pour faire le pont entre les pays africains et la NBA.

L’objectif est de recruter les meilleurs, à tous les niveaux. Les meilleurs talents sur le terrain, mais aussi les meilleurs entraîneurs. Et l’idée n’est pas de se concentrer uniquement sur le sport. Le premier critère de sélection repose évidemment sur les aptitudes techniques et athlétiques. Mais le bulletin de note est important aussi. L’apprentissage est une obligation.
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