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Sénégal : l’inclusion financière n’est pas pour les riches (responsable)
Publié le mercredi 28 novembre 2018  |  Agence de Presse Africaine
Ahmadou
© Autre presse par DR
Ahmadou Al Amine Lo, Directeur national de la Bceao pour le Sénégal
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L’inclusion financière n’est pas pour les riches car ces derniers n’ont pas « besoin d’être inclus », a déclaré, mercredi à Dakar, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Ahmadou Al Aminou Lo.

« Ceux qui ont besoin d’être inclus c’est ceux qui ont une épargne aussi modeste que ce soit mais qui ont besoin de faire progresser un commerce, de commencer un commerce ou de faire un projet de vie », a expliqué M. Lo qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture d’un atelier d’échanges avec les émetteurs de monnaie électronique et les sociétés de paiement en ligne.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Semaine de l’inclusion financière dans l’Union monétaire ouest-africaine que la Banque centrale va désormais organiser annuellement. L’inclusion financière suppose l’accès à un point de service (banque, mutuelle d’épargne crédit ou un point de service de monnaie électronique) et la capacité de les utiliser à un coût abordable.

De l’avis du directeur national de la BCEAO, les services financiers digitaux notamment le mobile money (la monnaie qui passe par les téléphones portables) constitue, aujourd’hui, le meilleur moyen d’inclure les personnes exclues du service financier.

Il appelle ainsi les personnes concernées à utiliser cet outil pour épargner de l’argent et permettre aux institutions financières de connaitre leur capacité d’épargne et pouvoir éventuellement leur prêter de l’argent.

« Avec la monnaie électronique, vous avez désormais la possibilité de faire connaitre votre chiffre d’affaire quotidien que ça soit 1000 f ou 2000 f et à partir de là si vous venez vous leur dites je veux que tu me prêtes 50 000 f, il sait déjà à partir de votre compte de monnaie électronique ce que vous gagnez », a encore ditAhmadou Al Aminou Lo.

Évoquant le problème d’échec de transfert ou de réception d’argent, le directeur national de la BCEAO a indiqué que le public a le droit de réclamer ses droits en s’adressant d’abord à l’établissement de monnaie électronique et au cas où il ne réagirait pas, la victime doit immédiatement écrire à la Banque centrale ou à l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan pour réclamer son dû.

Une fois la Banque centrale informée, elle s’adressera à l’établissement de monnaie électronique et donnera un délai pour répondre à la requête du client après examen de la réponse fournie par le point de service, a précisé M. Lo.

S’agissant de la protection des données personnelles des clients, Ahmadou Al Aminou Lo a invité les citoyens à avoir confiance au système réglementaire mis en place par l’Etat et qui punit toute institution ou personne qui outrepasse les lois régissant le secteur.


ARD/cat/APA
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