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Avocats de l’État sur la demande de réexamen du procès de Karim Wade: “Le débat est définitivement clos“
Publié le jeudi 22 novembre 2018  |  Sud Quotidien
Procès
© aDakar.com par DF
Procès Karim Wade : les avocats de l`Etat se prononcent sur la première journée d`audience
Dakar, le 1er Août 2014- Le pool des avocats de l’Etat dans le procès de Karim Wade ont organisé une conférence de presse, ce vendredi à 17 heures à l`hôtel Terrou-Bi. Les Avocats se sont exprimés sur le déroulement de la première audience du procès de Karim Wade.
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En conférence de presse hier, mercredi 21 novembre, les avocats de l’Etat du Sénégal dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis ont indiqué que «l’Etat du Sénégal ne va jamais réexaminer la condamnation de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade» comme le demande pourtant le Comité des droits de l'homme de l'Onu. Ils ont toutefois, exprimé la disposition du Sénégal à revoir la Lois 81, portant création de la Cour de répression de l’enregistrement illicite (CREI).

Game over ! Les avocats de l’Etat du Sénégal dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis ont apporté la réplique à Karim Wade et ses conseillers. En conférence de presse hier, mercredi 21 novembre pour se prononcer sur les observations formulées par le Comité des droits de l'homme de l'Onu sur l’arrêt de condamnation de Wade fils rendu par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), le bâtonnier Yérim Thiam et ses collègues sont formels : «Le débat sur la condamnation de Karim Wade est définitivement clos par la Cour suprême».

Se voulant plus clair et précis, ils ont affirmé que, «l’Etat du Sénégal ne va jamais réexaminer la condamnation de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade». Premier à prendre la parole lors de ce face à face des avocats de l’Etat du Sénégal avec la presse, le bâtonnier Me Felix Moussa Sow a justifié cette position dans son propos liminaire en évoquant la «souveraineté judiciaire notamment en matière pénale» mai aussi «la lutte contre la corruption et les infractions connexes» en précisant que «rien ne détournera l’Etat de cette option de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence».

Confortant les propos de son confrère, le bâtonnier Yérim Thiam, doyen des avocats de l’Etat a indiqué pour sa part que le système judiciaire sénégalais ne permet pas de revenir sur des décisions de justice déjà tranchées par la Cour suprême. «Nous avons des Lois au Sénégal et selon ces lois, il n’ y a pas une juridiction pouvant se prononcer sur les décisions de la Cour suprême. Il n’est pas donc envisageable un réexamen de la peine de M. Karim Meissa Wade». Par ailleurs, Me Yérim Thiam a également tenue à préciser à l’endroit de Wade fils qu’il ferait mieux de payer les 138 milliards d’amendes qu’il doit au Sénégal avant de songer à s’inscrire sur les listes électorales. «S’il ne paie pas, il subira toute la rigueur de la loi le jour où, il mettra ses pieds au Sénégal» a-t-il encore prévenu. Son confrère Me Samba Biteye abondant dans le même sens a précisé que l’Etat du Sénégal, du point de vue des Lois internes, ne peut plus revenir sur la condamnation de Karim Wade. Poursuivant son propos, la robe noire a toutefois tenu à préciser que le Sénégal est disposé à répondre dans les délais impartis et de manière favorable à la demande du Comité des droits de l’homme concernant la ré-examination de la Loi 81 portant création de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Interpellé lors de cette rencontre sur le montant global recouvré dans le cadre de cette procédure, l’Agent judiciaire de l’Etat, précisant que d’important sommes sont versés dans les caisses du trésor public de manière évolutive a renvoyé les journalistes aux différentes Lois de finances initiales et Lois de finances rectificatives adoptées depuis 2014.

L’ETAT DU SENEGAL DEVANT LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO EN MI-DECEMBRE

Les avocats de l’Etat du Sénégal et leurs confrères de la défense de Karim Wade vont à nouveau se confronter devant la barre de la Cour de justice de la Communauté des économiques des Etat d’Afrique de l’ouest (Cedeao) dans les tous prochains jours. La révélation est de Me Samba Biteye hier, mercredi 21 novembre, lors de la conférence de presse des avocats de l’Etat dans le cadre de la procédure de la traque des biens supposés mal acquits. Selon la robe noire, Karim Wade à la suite de la demande formulée par le Comité des droits de l’homme invitant l’Etat du Sénégal à réexaminer l’arrêt de sa condamnation par la Crei a saisi la Cour de justice de la Cedeao pour inviter cette juridiction communautaire à exiger son inscription sur les listes électorale. Poursuivant son propos, Me Biteye a ainsi annoncé ce retour du Sénégal devant ce tribunal qui l’avait condamné dans l’affaire Khalifa Sall en mi-décembre prochain.

PAR Nando Cabral GOMIS
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