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La politique revient en force dans les quotidiens
Publié le jeudi 22 novembre 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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L’actualité politique, nourrie principalement par les perspectives de la présidentielle de février, ne laisse que peu de place aux autres sujets dans la livraison de jeudi de la presse quotidiene.

Walfadjri et L’Observateur reviennent tous les deux sur les déclarations du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, à l’occasion de convention nationale d’investiture du candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) à la présidentielle de février 2019, en l’occurrence le président sortant Macky Sall.

"Il n’y aura pas cinq candidats face à Macky (Sall)", assure le chef du gouvernement sénégalais qui fait la Une de Walfquotidien, selon lequel les cadres de BBY, regroupant les partis de la majorité présidentielle, "crient déjà victoire".

Walfquotidien cite le Premier ministre affirmant qu’il n’y aura "même pas cinq candidats face à Macky Sall le 24 février prochain", signe selon lui de "la rationalisation des partis politiques (qui) va se poursuivre le 1er décembre, date de validation des candidatures".

"Le 24 février, à 18 heures, tout sera déjà joué", assure Mahammed Boun Abdallah Dionne en première page de L’Observateur, laissant ainsi entendre que le président sortant sera réélu dès le premier tour de la prochaine présidentielle.

Un optimisme contrastant avec l’analyse que certains opposants font de la situation nationale, à l’image de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, qui a piloté le premier gouvernement mis en place par le président Macky Sall après son accession à la tête de l’Etat en mars 2012.

"Le régime actuel se bat contre l’émergence du Sénégal", affirme Abdoul Mbaye, actuel leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT). Il enfonce le clou en ajoutant : "Ce qu’on constate, c’est que la faim et l’insécurité alimentaire se sont installées dans notre pays".

Le Soleil soulève un autre point de l’actualité politique, relative à la consultation du fichier électoral. "En réponse à la demande de certains partis politiques légalement constitués qui souhaitaient (...) consulter le fichier électoral, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a invité hier les intéressés à lui signifier leurs représentants à raison d’un par formation politique", écrit le journal.

La politique se mêlant souvent à d’autres sujets, plusieurs quotidiens reviennent sur l’affaire Karim Wade, du nom du fils de l’ancien président Wade, condamné à 6 ans de prison pour enrichissement illicite. Il vite depuis au Qatat après avoir obtenu une grâce présidentielle.

Ce sujet revient au-devant de l’actualité en profitant du débat suscité par l’avis du Comité des droits de l’homme de l’ONU demandant que le procès de Karim Wade soit révisé, ce qui constituerait un "désaveu" pour la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), selon des journaux.

Suite à l’incarcération de Karim Wade en 2013, cette juridiction spéciale l’avait jugé et condamné pour enrichissement illicite et détournement de fonds, une condamnation assortie d’une amende de 138 milliards de francs CFA.

Sur la demande de réexamen du procès de M. Wade, les avocats de l’Etat closent le débat, assurant que la condamnation de l’ancien ministre d’Etat ne va "jamais" être réexaminée, rapporte Sud Quotidien.

Concernant le paiement de l’amende de 138 milliards de francs CFA, sans quoi il ne pourrait pas revenir au bercail, Tribune croit savoir que Karim Wade compte déjouer cet obstacle en misant "sur le temps de la justice", la contrainte par corps obéissant à une procédure précise.

Le Témoin parle des relations entre le pouvoir et la société civile, suite à la décision du ministère de l’Intérieur de retirer à Lead Afrique francophone l’agrément lui permettant d’exercer au Sénégal, arguant la participation de cette ONG "à des opérations de financement irrégulières pour une association".

Cette mesure vise en réalité le collectif Y’en a marre, si l’on en croit les médias, sachant que Lead Afrique francophone compte parmi les partenaires du mouvement Y’en a marre que le président Macky Sall n’a en cesse d’encenser en 2012, indique le journal.

Alors candidat à la présidentielle de cette année-là, "Macky Sall ne trouvait pas de mots assez doux pour flatter Y’en a marre et la société civile. Devenu président et candidat à sa réélection, voilà qu’il déclare la guerre aux deux entités", souligne Le Témoin quotidien.

En réalité, renchérit Source A, "la fouille" des ONG avait commencé dès 2015, "l’assaut" du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye ne représentant que la "phase 2" de ce processus, selon le même journal.

BK
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