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Candidature de khalifa Ababacar Sall, situation de la CENA et processus électoral: Taxawu Sénégal livre ses vérités
Publié le jeudi 15 novembre 2018  |  Sud Quotidien
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© Partis Politiques par DR
Ouverture du procès en appel de Barthélémy Dias
Dakar, le 7 novembre 2018 - Le procès en appel de Barthélémy Dias s`est ouvert, ce mercredi, devant la Cour d`appel de Dakar au palais de Justice.
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Les partisans de l’ancien maire de Dakar, le député Khalifa Ababacar Sall, ont fait face à la presse hier, mercredi 14 novembre, pour se prononcer sur la candidature de leur mentor, la situation de la Cena et sur le processus électoral dans son ensemble. Lors de cette rencontre, Cheikh Guèye et compagnie ont condamné les propos «injurieux» du chef de l’Etat Macky Sall dans l’entretien qu’il a accordé à une chaine de télévision française, à propos de sa disposition à accorder une amnistie à Khalifa Sall et Karim Wade, s’il venait à être réélu à l’issue de la prochaine présidentielle. Par ailleurs, ils ont demandé le départ du président Doudou Ndir et son équipe de la Cena et la mise à disposition sans condition de la carte électorale.

Les partisans du maire révoqué de Dakar, le député Khalifa Ababacar Sall, apportent la réplique au chef de l’Etat Macky Sall. En conférence de presse hier, mercredi 14 novembre, à leur siège, Cheikh Guèye, maire de la Commune de Dieuppeul-Derklé et compagnie, ont vigoureusement condamné la dernière sortie du chef de l’Etat, Macky Sall, annonçant dans un entretien avec une télévision française sa disposition à accorder une amnistie à Khalifa Sall et Karim Wade, s’il était réélu à l’issue de la prochaine présidentielle. Jugeant ces propos du président Sall «injurieux» à l’endroit du peuple sénégalais en ce sens dit-il, qu’ils portent atteinte au principe de la séparation des pouvoirs, Barthelemy Dias assure que Macky Sall confirme ainsi que le dossier de la caisse d’avance de la mairie de Dakar est politique et vise à écarter de la prochaine présidentielle Khalifa Sall. «Macky Sall parle d’amnistie, alors que Khalifa Sall ne fait pas encore l’objet d’une condamnation définitive. Et si on s’en tient aux procédures à la Cour suprême, son jugement en cassation ne peut intervenir qu’après la prochaine présidentielle. Donc, sa candidature à cette élection ne souffre d’aucune insuffisance du fait que son casier judiciaire est toujours vierge. Mais, voilà que Macky Sall cherche à nous divertir en parlant comme si la condamnation de Khalifa Sall est définitive et qu’il ne pourrait plus se présenter en évoquant sa disposition à lui accorder une amnistie. Pour nous, Macky Sall donne la preuve qu’il est l’instigateur du dossier politique de la caisse d’avance de la mairie de Dakar dans le but d’empêcher Khalifa Sall de se présenter à la prochaine présidentielle», a martelé Dias fils, avant de demander sans délai une liberté provisoire et le placement sous contrôle judiciaire de leur candidat afin dit-il, que ce dernier puisse, au même titre que tous le autres candidats déclarés, battre campagne et proposer aux Sénégalais son projet de société.

Auparavant, toujours sur cette sortie du chef de l’Etat, Cheikh Guèye de déclarer : «c’est la peur et l’anxiété qui gouvernent notre pays. Macky Sall a tellement peur de ses adversaires notamment Khalifa SALL , qu’il voit en lui des dangers sans nombre jusqu’à avoir peur de son ombre». Poursuivant son propos, l’ancien responsable de la Ligue démocratique, aujourd’hui membre de la Ld débout, de renchérir : «N’en déplaise à Macky Sall, Khalifa Ababacar Sall est candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019. Grâce à l’engagement et au formidable travail de terrain des collecteurs, des délégués communaux, départementaux et régionaux, les opérations de collecte de parrainage se déroulent bien sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger sous la coordination du délégué national». Ainsi, concluant son propos, il lance à l’endroit du président Sall : «Nous le mettons en garde. Nous n’accepterons pas d’être les victimes des agressions et des intimidations de son régime. Contrairement à d’autres, la violence n’est pas dans nos gènes mais nous ne nous laisserons pas faire et apporterons une riposte à la mesure de ses provocations. Qu’il se le tienne pour dit».

TAXAWU SENEGAL EXIGE LE DEPART DU PRESIDENT DOUDOU NDIR ET SON EQUIPE A LA CENA

Abordant le point de leur conférence de presse relatif à la situation de la Commission électorale nationale autonome (Cena) avec le maintien à leurs postes des actuels membres de cette institution chargée de veiller au respect des règles de la transparence dans l’organisation des consultations électorales au Sénégal, Cheikh Guèye et compagnie ont demandé le départ du président Doudou Ndir et son équipe et un audit de la gestion de Ndir. Poursuivant son propos, Cheikh Guèye soutient que le «maintien de Doudou Ndir par le chef de l’Etat, Macky Sall, malgré l’expiration du mandat de celui-ci, est sans doute pour couvrir, comme lors des élections législatives de juillet 2017, la fraude que le pouvoir en place prépare». «Nous exigeons l’audit de la Cena mais aussi le remplacement du président et de tous les autres membres de la Cena dont le mandat est arrivé à terme. Il est clair que ces derniers, qui restent à leur fonction en violation de la loi, ne présentent pas les garanties d’impartialité qu’exigent leurs fonctions», a dénoncé le maire de la Commune de Dieuppeul-Derklé et non moins responsable du mouvement Ld debout avant d’insister : «Nous exigeons leur départ sans délai et la nomination de nouveaux membres connus pour leur probité et leur neutralité pour superviser le processus électoral devant conduire à l’élection présidentielle du 24 février 2019».

TAXAW SENEGAL DEMANDE LA MISE A DISPOSITION SANS CONDITION DE LA CARTE ELECTORALE

Se prononçant sur le débat en cours concernant le processus électoral, le porte-parole du jour de la coalition Taxaw Sénégal qui était entouré d’autres lieutenants du maire révoqué de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, dont entre autres, Barthélemy Dias, Idrissa Diallo, a indiqué que ce dernier «est biaisé à cause du pouvoir qui, dans une fuite en avant échevelée, a remis en cause les acquis démocratiques historiquement consacrés». Citant entre autres, les «modifications unilatérales des règles électorales», le «parti pris flagrant du ministre de l’Intérieur qui instrumentalise l’administration électorale et le commandement territorial aux fins de faire réélire son candidat», la «rétention volontaire de cartes d’électeur dans certaines régions alors qu’elles sont disponibles dans les régions supposées favorables au régime et les multiples manipulations du fichier électoral». Cheikh Diop d’exiger dans la foulée la «distribution des cartes d’électeur à tous les citoyens inscrits à l’intérieur comme à l’extérieur du Sénégal», «l’audit et la mise à disposition sans délai du fichier électoral, la nomination d’une personnalité neutre, d’une intégrité exemplaire au poste de ministre chargé des élections» et la mise à disposition de la carte électorale ainsi que la «présence des représentants des candidats au niveau de la commission de validation des parrainages par le Conseil constitutionnel».
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