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Elections locales: le nouveau mode de scrutin ’’reflète mieux la démocratie’’ (responsable PS)
Publié le dimanche 13 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Locales
© Autre presse par DR
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L’avocat et responsable du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle) à Rufisque, Me Bamar Faye, salue le nouveau mode de scrutin des élus locaux que va instituer le nouveau code électoral, lors des prochaines élections locales, estimant qu’il va à terme ‘‘mieux refléter la démocratie''.

‘‘Le scrutin majoritaire tel que pratiqué lors des précédents scrutins est un scrutin qui ne reflétait pas la démocratie. Avec le nouveau, on a diminué le nombre de conseillers qui seront élus à la liste majoritaire. Ce qui n’était pas le cas avec l’ancien mode de scrutin’’, a expliqué à l’APS Bamar Faye.

Le spécialiste en droit public s’exprimait en marge d’une conférence d’explication organisée, samedi, par des juristes rufisquois sur l’Acte 3 de la décentralisation.

Selon lui, désormais ‘‘les conseillers élus à la liste proportionnelle sont beaucoup plus importants que les conseillers élus au suffrage majoritaire’’. Le scrutin proportionnel est, pour lui, celui ‘‘qui reflète le mieux la démocratie’’.

Parallèlement, il a jugé pertinentes certaines critiques formulées par rapport à l’Acte 3 de la décentralisation, dont notamment la suppression de la communauté rurale.

‘‘Il y a des critiques qui sont émises parmi lesquelles celles formulées en l’endroit de la communauté rurale. Je trouve que c’est une critique pertinente, parce que la communauté rurale, la manière dont elle est créée et instituée la différencie de la commune, notamment dans l’organisation, la géographie, l’architecture, l’urbanisation’’, a expliqué Me Faye.

‘‘Ce sont des différences fondamentales’’, a-t-il soutenu, ajoutant que ‘‘l’Acte 3 de la décentralisation aurait dû ne pas supprimer la communauté rurale, parce que c’est une collectivité locale qui a une relation directe avec les réalités socioéconomiques de certaines parties du pays’’.

Il a en revanche jugé pertinente la suppression de la région, laquelle, selon lui, ''n’avait pas un rôle suffisamment senti par les populations’’.

‘‘La région n’avait pas une intervention directe dans son fonctionnement’’, a-t-il relevé. Selon lui, ‘‘ses attributions, son rôle, son impact sur le quotidien des populations, bien que ce soit un développement local qui était en question, n’étaient pas visibles''.

‘‘C’est la raison pour laquelle, j’ai pensé qu’il était pertinent de procéder à sa suppression’’, a-t-il soutenu.

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