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L’autonomisation des femmes, « une condition » pour le développement durable en Afrique (responsable)
Publié le lundi 12 novembre 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Ouverture d`une rencontre de haut niveau sur le dividende démographique et l’autonomisation des femmes
Dakar, le 12 novembre 2018 - Une rencontre de haut niveau sur le dividende démographique et l’autonomisation des femmes et des filles du continent s`est ouverte, ce lundi, à Dakar. (Photo) Mabingué Ngom, directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA)
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Le renforcement de l’autonomisation des femmes et des filles est « une condition » sine qua non pour aboutir à « un développement durable » en Afrique, a soutenu, lundi à Dakar, le directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Mabingué Ngom.

« Le renforcement de l’autonomisation des femmes et des filles est une condition pour un développement durable », a déclaré M. Ngom, à l’ouverture de la rencontre de haut niveau de deux jours sur le dividende démographique et l’autonomisation des femmes et des filles du continent.

Cette rencontre, qui enregistre la participation de plusieurs pays africains et délégations internationales ainsi que l’Union africaine (UA), montre à quel point ce « sujet nous tient tous à cœur » et « nous interpelle en même temps » sur « les défis importants pour l’Afrique subsaharienne et pour la sous-région en particulier », a relevé le directeur régional de l’UNFPA.

Les « divers obstacles » pour la « survie » des femmes sont surtout causés par leur déficit en éducation, qui est cependant un gage pour la réduction du « taux de mortalité maternelle » dans le continent où on enregistre annuellement « 510 décès pour 100.000 naissances », a déploré Mabingué Ngom, ajoutant qu’il « ne peut y avoir capture démographique sans transition démographique ».

Les études démographiques de la santé ont montré en effet que l’éducation d’une femme « est un facteur clé pour la survie de ses enfants au cours de leurs cinq premières années de vie ». De même, concernant les filles, il est démontré que l’éducation en particulier au niveau secondaire « contribue à retarder l’âge au mariage et à la première grossesse, contribuant ainsi à la baisse de la fécondité et à la transition démographique ».

Pour sa part, la ministre sénégalaise de la Femme, de la Famille et du Genre, Salimata Diop Dieng, dont le leadership de cette rencontre est confié par ailleurs à son ministère, entrevoit positivement cette « plénière (qui) se tient dans un contexte d’optimisme ».

La ministre a également souligné que « notre intérêt » se situera dans la mise en œuvre du projet régional sur l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD), initié par l’UNFPA, la Banque mondiale et les gouvernements de 7 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

L’objectif global de ce projet est d’accréditer la transition démographique, d’optimiser le dividende démographique et de réduire les inégalités de genre dans la région du Sahel.

Considérant, de son côté, les femmes comme « la force de l’émergence économique », l’ambassadeur du Canada au Sénégal, Lise Filialtrault, note que « l’autonomisation effective » des femmes et des filles « passe par l’application des lois », non sans rappeler que son pays donne une importance particulière à la problématique du genre à travers sa politique nationale et internationale.

Cette réunion panafricaine qui prévoit plusieurs panels à son programme sera clôturée demain dans l’après-midi par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.


ODL/cat/APA
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