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Mbagnick Diop sur les ALA: «A partir de 2020, nous serons aux Etats-Unis…»
Publié le vendredi 9 novembre 2018  |  Rewmi
Mbagnick
© Autre presse par DR
Mbagnick Diop, président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS)
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Président du Mouvement des Entreprises du Sénégal (Meds) et Pdg du Groupe Promo Consulting, Mbagnick Diop évoque dans cet entretien exclusif la deuxième édition des African Leadership Awards (ALA), prévue ce samedi 10 novembre 2018, au Méridien Etoile à Paris. Il a révélé qu’à partir de 2020, les ALA, version internationale des Cauris d’Or, seront organisées aux Etats-Unis. Exclusif !

Vous êtes connu pour votre goût de l’innovation. Donc, on s’attend à beaucoup d’innovations pour cette deuxième édition des African Leadership Awards (ALA). Donnez-nous un avant-goût de cette prestigieuse soirée qui aura lieu ce 10 novembre à Paris.

C’est le Groupe Promo Consulting qui a organisé cette prestigieuse soirée des African Leadership Awards. C’est un évènement exceptionnel de dimension planétaire. Nous attendons énormément de hautes personnalités, des chefs d’Etat, chefs de gouvernement, ministres des affaires étrangères, ministres de l’économie, des capitaines d’industrie, des ambassadeurs africains accrédités à Paris, etc. Donc c’est un événement exceptionnel à organisation exceptionnelle. J’ai la chance d’avoir une équipetrès rodée et professionnelle à mes côtés. Nous sommes actuellement à Paris et nous sommes en train de faire le maximum pour bien accueillir toutes les personnalités et offrir à l’Afrique ce plateau exceptionnel qui est les African Leadership Awards. En termes d’innovation comme chaque année et vous avez bien fait de le dire, nous essayons d’innover. Et comme j’ai l’habitude de le dire, nous sommes dans les standards internationaux qui sont les Cauris d’Or, les Oscars, les Cesar, les Grammy Awards,… Nous avons mis en place énormément de logistique pour offrir aux Africains et à la diaspora un spectacle féerique, un spectacle exceptionnel pour montrer à la face du monde que l’Afrique a de dignes fils, que l’Afrique a des leaders incontestés, que l’Afrique a de jeunes entrepreneurs, que l’Afrique a des professionnels des medias, de la communication, des TIC, etc. Je pense qu’il est important pour ce continent d’avoir ce plateau d’exception pour faire émerger des personnalités ou conforter des personnalités qui ont déjà fait de grosses réalisations. D’où l’importance de cet événement qui est attendu par toute la diaspora, l’intelligencia, les hautes autorités. Et surtout aussi nos partenaires au développement qui sont avec nous pour fêter l’Afrique.

Quarante nationalités différentes attendues aux ALA 2018


Justement cette diaspora a fini d’adopter le concept des ALA et s’y accroche ?

Oui, parce que c’est un concept novateur. Jusqu’à présent, il n’y avait pas quelque chose de grande ampleur comme les African Leadership en Europe ou aux USA. Vous savez que je donne la primauté, nous sommes en France et on a fait la première édition l’année dernière, nous sommes dans la deuxième édition et l’année prochaine, « Incha Allah », nous ferons la troisième édition ici à Paris. Et à partir de 2020, si Dieu nous prête vie et bonne santé, nous serons aux USA parce qu’on aspire à agrandir. Je pense qu’à cette époque-là, même notre télévision fera le direct de ce spectacle. Nous le souhaitons. Donc, c’est un événement exceptionnel et la diaspora en avait besoin, l’intelligencia aussi en avait besoin. Et nous sommes fiers d’être des Sénégalais qui ont initié ce concept. Vous vous rappelez l’année dernière, on avait 36 nationalités différentes et c’est ça qui est important. Cette année, nous espérons avoir 40 nationalités différentes. Si vous dites que l’Afrique est composée de 54 pays et vous réussissez à faire venir 40 nationalités différentes, c’est déjà un challenge. Puis, c’est pareil pour les lauréats. Nous avons travaillé dans ce sens. Car sur les 10 lauréats, nous aurons minimum 8 nationalités différentes. Et ça, c’est exceptionnel en Afrique. Je pense que la diaspora, l’intelligencia, les leaders d’opinion, les sommités de la gouvernance mondiale, ont adopté cette initiative. Car elle vient à son heure et on en avait besoin. On en avait marre de voir toujours l’Afrique avec des images de famine, d’Ebola, de pauvreté, de guerre, de coups d’Etat. Alors que l’Afrique ce n’est pas ça. À chaque fois, je dis à mes partenaires européens, occidentaux, que l’Afrique ce n’est pas un pays. C’est un continent qui a plus de 54 pays et chaque pays, a sa culture, ses traditions, etc. Et, les African Leadership Award est une vitrine exceptionnelle pour montrer le meilleur de l’Afrique.

Vous misez beaucoup sur une organisation réussie et cela demande beaucoup de moyens. Quel est à peu près le budget des ALA pour cette deuxième édition ?

C’est un gros budget. Vous savez qu’on ne peut pas organiser ces genres de manifestation si on n’a pas de gros moyens. Parce que faire déplacer une centaine de personnes d’Afrique en France, faire déplacer Youssou Ndour et son groupe le Super étoile, faire déplacer des artistes comme JIM Martins, prendre un des hôtels les plus prestigieux à Paris, le Méridien étoile, donc ça demande énormément de moyens. On a la chance d’avoir des partenaires qui nous font confiance, qui nous soutiennent, qui nous accompagnent et nous, en contrepartie, on leur donne la visibilité continentale et internationale, avec aussi l’appui des autorités étatiques. Ces genres d’événement, vous ne pouvez pas vous levez un bon matin et aller l’organiser. Ce n’est pas possible. Mais Dieu merci, nous avons nos propres réseaux, nous avons nos relations et surtout, nous avons une crédibilité au niveau international. Parce qu’au-delà des ALA, ça fait bientôt 20 ans que nous organisons de grandes rencontres économiques, des rencontres financières dans beaucoup de domaines avec des organismes comme l’Union européenne, comme l’OCDE, comme le Fmi, la Banque mondiale, aussi bien à Paris qu’à Genève, New York, Washington, Montréal. Donc, nous avons déjà l’expérience des rencontres internationales. Là, c’est un autre volet, c’est une cérémonie de remise de distinctions, mais le tout fait que nous arrivons à boucler notre budget et à réaliser à offrir au monde entier une très belle fête. La fête de l’Afrique, la fête de l’excellence, la fête des gagneurs, des success story.

En prélude de cette édition des ALA, vous vous êtes entretenu avec votre ami, le Président Macky Sall. Comment perçoit-il ce que vous faites ?

Mais il est très fier et je crois que le Président Sall est mon premier supporter. Il adopte toutes mes initiatives, il est à mes côtés, il me soutient, il m’encourage. Peut-être que c’est ce pragmatisme qui lui fait plaisir, c’est-à-dire le fait d’avoir des objectifs et de se donner les moyens de les atteindre. Et puis, c’est une vitrine pour le Sénégal aussi. Aujourd’hui, un Sénégalais qui organise un tel événement, fait venir, je vous ai dit tantôt, 36 nationalités différentes, c’est aussi une victoire du Sénégal. Je pense que j’ai des relations amicales, fraternelles avec le Président Macky Sall depuis deux décennies où rien n’était rien comme vous le dites en Wolof (Bou dara dounoul dara). Et, on a maintenu ces relations de fraternité, d’affection et il est toujours à mes côtés. Il me soutient, il est avec moi par le cœur et par la pensée. Je ne peux que le remercier pour cette affection et surtout de cette confiance qu’il a pour moi comme les autres autorités étatiquesc sans oublier les leaders de l’opposition. Vous savez que mes relations sont transversales et je suis ami avec tout le monde. C’est pourquoi ça me gêne de parler de l’un sans parler de l’autre parce qu’ils sont tous mes amis. Ceux qui sont dans l’opposition aujourd’hui seront demain au pouvoir. Comme lui fut dans l’opposition et aujourd’hui il est au pouvoir. La vie c’est comme ça et c’est un chemin pas tranquille. Donc, les amitiés, il faut savoir les sauvegarder et puis les entretenir.

24 pays vont diffuser les African Leadership Awards (ALA)
Quel message lancez-vous aux Sénégalais de la diaspora qui ne croient plus, peut-être à un moment donné, en la réussite au Sénégal ?

Avant les ALA, peut être que vous étiez encore plus jeune, en 2003, j’ai lancé le concept de la diaspora des affaires. Et ça va dans le sens de ce que vous venez de dire. C’est de requinquer les Sénégalais de l’extérieur pour leur dire que c’est possible de réussir au Sénégal. Et que la réussite et le succès, c’est chez vous. A l’extérieur, il est facile de réussir parce que c’est un système de consommation. Tout le système pour réussir est là, mais vous allez payer jusqu’à votre retraite. Donc je pense que la réussite, le succès, c’est chez soi. Maintenant les inciter à revenir, que ce soit les Sénégalais ou les autres Africains, c’est de leur montrer des garanties comme un environnement propice à l’investissement sécurisé, c’est des projets porteurs, des secteurs porteurs,… Ce que nous essayons de véhiculer au-delà des ALA, c’est dire aux Sénégalais de la diaspora vous pouvez revenir au Sénégal, vous pouvez investir au Sénégal. Dès fois, il est très difficile quand vous avez vécu 15 à 20 ans dans un pays étranger et se lever le lendemain et dire je vais rentrer. Non. Le retour il est progressif. Vous venez, vous investissez, vous avez des gens de confiance qui travaillent pour vous et, petit à petit, vous achetez votre maison, vous vous organisez, etc… Au bout de 5-6 ans, vous êtes à même de pouvoir rentrer chez soi et surtout mettre à la disposition du pays vos compétences et vos expériences. C’est ce dont on a besoin pour faire évoluer le Sénégal et l’Afrique. Lorsque vous voyagez, vous constatez qu’il y a tellement d’Africains de haut niveau qui occupent des postes stratégiques à travers le monde, et cela on en a besoin en Afrique pour faire développer l’Afrique. Les ALA, c’est un prétexte aussi pour faire éclore ces talents, de les faire connaître. Je ne l’ai pas dit auparavant, mais c’est 24 pays qui vont diffuser cette cérémonie et c’est une première. Nous avons signé avec l’Union africaine des radios et télévisions qui va donner le signal aux 50 pays membres de cette organisation internationale. Il y en a déjà une vingtaine qui ont marqué leur accord pour reprendre le signal et le diffuser. C’est déjà une victoire pour cet événement. C’est une fierté d’avoir initié cet événement et de le porter au plus haut au niveau. Je remercie toutes les personnes qui nous ont aidés à réaliser cet événement.

Cheikh Moussa SARR
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