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Un berceau, témoin de la souffrance de Khadim Ndiaye
Publié le jeudi 8 novembre 2018  |  emedia.sn
Khadim
© Autre presse par DR
Khadim Ndiaye, brûlé vif par son épouse
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Après avoir passé trois jours à l’Hôpital général de Grand-Yoff (HOGGY) à lutter pour sa survie, Khadim Ndiaye a finalement rendu l’âme ce mercredi et a été enterré au cimetière musulman de Yoff. L’équipe d’Emedia.sn s’est rendue sur les lieux du drame.

Un calme plat fait loi aux Maristes. Nous sommes sur les lieux du drame. C’est ici, dans la nuit du samedi au dimanche, que Khadim Ndiaye a eu rendez-vous avec la mort après y avoir tant de fois célébré la vie. Sans vouloir s’engager à des révélations dans un contexte chargé avec sans doute une enquête en cours, ses voisins confirment la description faite par ses amis et parents des HLM. Du couple, le boutiquier du coin dit qu’il était réservé et sans problèmes. Effacé. « C’est un couple calme, sans problèmes, même sa femme est une personne calme de nature. »

Cette maison ne se distingue des autres du quartier que par le décor macabre laissé par les traces des flammes qui ont consumé la chambre du couple Ndiaye dont la fenêtre donne sur la rue. Du sable en grande quantité se mêle aux grilles en aluminium de la fenêtre, laissant croire que les voisins ont sans doute tenté, dans un élan désespéré, de sauver Khadim Ndiaye ou de lui offrir une issue. Quand l’on s’approche, les restes du lit consumé et la suie toute noire qui s’est formée sur le mur extérieur font froid dans le dos.



De plus près encore, le cadre est insoutenable. Avec les traces de flammes un peu partout, la chambre a viré au noir, même la peinture, complètement décapée par endroits, n’a pas été épargnée. Des habits, un sac à dos, un gobelet ou ce qui reste d’un ventilateur suffisent à témoigner de la violence du feu qui n’a épargné qu’un berceau bleu et quelques habits déposés dessus. C’était peut-être celui qui devait accueillir la fille du défunt, née mardi, la veille de son décès. Le berceau ne sera finalement que le seul témoin de la grande souffrance de Khadim Ndiaye.

Parti sans crier gare, à la fleur de l’âge, dans des conditions dramatiques
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