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Politique économique : Les conclusions du FMI sur le Sénégal
Publié le vendredi 2 novembre 2018  |  Home View Senegal
Michel
© Agence de Presse Africaine par DR
Michel Lazare, chef de délégation de la mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal
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«La mise en œuvre du programme au premier semestre de 2018 a été globalement satisfaisante. Si la plupart des objectifs quantitatifs ont été atteints à fin juin, l’objectif fixé pour le déficit budgétaire a été réalisé en partie grâce à l’exécution plus lente que prévu des dépenses publiques pour compenser la moins-value importante constatée sur les recettes intérieures». C’est ce qu’a fait savoir le Sous-directeur Ouest 1 département Afrique, Michel Lazare. Qui faisait face à la presse, ce mercredi 31 octobre 2018 à Dakar, à l’issue de sa mission à Dakar sur «les entretiens relatifs à la Consultation de 2018 au titre de l’article IV et à la septième revue du programme appuyée par l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) qui a été approuvé en juin 2015.

Cependant, signale M. Lazare, «les pressions se sont accumulées rapidement dans le secteur budgétaire au cours des derniers mois». Ce qui fait que «les recettes seront inférieures de 0,9% du Pib (Produit intérieur brut : Ndlr) à l’objectif fixé pour décembre 2018».

«Hausse des prix du pétrole»

Il ajoute que la hausse des prix mondiaux du pétrole, couplée au maintien de la stabilité des prix de l’énergie au niveau intérieur, «continue à peser sur les dépenses courantes, et un financement élevé de SN La Poste par le Trésor a encore contribué à une situation budgétaire très difficile». Et cela a conduit «à une accumulation d’obligations non remplies envers le secteur de l’énergie et à des impayés vis-à-vis de fournisseurs et autres opérateurs économiques».

Et pour atteindre les objectifs budgétaires fixés pour décembre 2018 dans le cadre dudit programme, Michel Lazare estime que «des efforts budgétaires considérables seront nécessaires». Sur ce, il signale que les autorités étatiques ont accepté de «réduire sensiblement les dépenses d’équipement financées sur ressources intérieures qui ne sont pas urgentes et les dépenses courantes hors salaires afin de respecter l’enveloppe budgétaire convenue».

«Renforcement de la gestion des finances publiques»

Aussi, le Sous-directeur Ouest 1 département Afrique du Fmi a souligné que pour limiter les pressions sur le budget et les risques pesant sur l’achèvement de la revue, ces autorités ont accepté de «renforcer sensiblement la gestion des finances publiques en limitant de manière permanente le financement de SN La Poste par le Trésor et en cessant d’utiliser diverses lettres budgétaires qui engagent l’administration centrale pour ce qui est des dépenses au-delà de l’exercice en cours ou des dépenses exécutées en dehors du budget».

Selon lui, la «plupart des réformes structurelles pour la septième revue ont été mises en œuvre. Mais, des retards ont été observés dans la mise en place du paiement des impôts au moyen des téléphones portables, et un progrès limité a été accompli dans la mise en œuvre du plan d’action visant à réduire les dépenses fiscales».

«Le défi d’atteinte de l’objectif de déficit budgétaire de 3%»
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