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La BM pour un cadre réglementaire de gestion du pétrole sénégalais
Publié le mercredi 31 octobre 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Énergie: La BM et la SENELEC signent des accords
Dakar, le 14 août 2015 - Le Sénégal et la Banque Mondiale ont procédé à la signature à Dakar des accords pour la garantie partielle des risques du projet de production d’énergie indépendante de Taïba Ndiaye. Cet accord permettra à la SENELEC d`accroître ses capacités de production. Photo: Louise Cord, Directrice des Opérations pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et la République de Cabo Verde
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La directrice de la Banque mondiale au Sénégal, Mme Louise Cord, a plaidé, mardi soir à Dakar, pour la mise en place d’un cadre réglementaire de gestion des ressources pétrolières, estimant qu’«il n’est pas suffisant d’avoir (simplement) une stratégie générale, une loi du pétrole ou une loi d’un fonds d’investissement (adossées) à un cadre institutionnel général ».

S’exprimant à l’occasion d’un panel portant sur les enjeux de l'exploitation pétrolière et gazière en Afrique de l'ouest, Mme Cord a indiqué que ce cadre réglementaire devrait permettre l’exécution des lois encadrant l’exploitation de ces ressources pétrolières et gazières « nouvellement découvertes » dans le pays.

Dans ce même ordre d’idées, elle a appelé à l’établissement d’un partenariat entre la Société civile, l’Assemblée nationale et le gouvernement parce que, dit-elle, « la société civile peut apporter plus que les contacts et les consultations (et c’est apport), c’est la capacitation et la formation des membres du parlement qui n’ont pas souvent les capacités techniques pour faire leur travail dans ce domaine ».

Mme Cord a, par ailleurs, invité les membres de la Société civile à plus d’organisation en créant leur propre plateforme et des micro-plateformes indépendantes vis-à-vis de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et qui vont assurer la sensibilisation des populations dans les régions et au niveau local.

Réagissant à ces propos, le président de l’ITIE Sénégal, Mankeur Ndiaye a indiqué que la Société civile occupe « une place de importante » dans les activités que mène son institution et qu’elle est devenue, au fil du temps, un partenaire privilégié. « Nous travaillons en étroite collaboration avec la Société civile », a-t-il dit.

Mankeur Ndiaye prend ainsi le contre-pied de la ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima qui avait, quelques minutes auparavant, accusé la société d’être à l’origine de la « désinformation » dans le secteur des ressources minières.

Cette sortie de Mme Gladima n’a pas laissé indifférente les membres de la Société civile présents à cette rencontre. Et par la voix d’Elimane Kane d’Oxfam Sénégal, elle a qualifié de « regrettables » les propos de la ministre des Mines tout rappelant les combats que la Société civile a menés pour l’adoption d’un nouveau code pétrolier et pour l’adhésion du Sénégal à l’ITIE International.

ARD/te/APA
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