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Marcher avec ses chaussettes à Touba pour la conformité
Publié le dimanche 28 octobre 2018  |  Agence de Presse Africaine
Sixième
© aDakar.com par mouhamar
Sixième édition de la Semaine senegalo-malienne de l’habillement
Bamako, le 10 Mai 2014. Palais de la culture Amadou H. BA. La visite des stands lors de la Sixième édition de la Semaine senegalo-malienne de l’habillement . Photographe: mouhamar
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C'est comme si les pèlerins du Grand Magal de Touba (centre), événement annuel commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon en 1895, s'étaient passé le mot. Dans les coins et recoins de la cité religieuse (Touba), hommes comme femmes se déchaussent, pour la plupart, pour marcher avec leurs chaussettes.


Venu couvrir l'inauguration de la nouvelle caserne de gendarmerie de Touba par le président Macky Sall, le correspondant du quotidien privé L'Observateur dans la cité religieuse, Abdoulaye Bamba Sall, porte des pantoufles "en toile" qui couvrent ses pieds jusqu'au tibia. Avec ces savates de couleur beige, non usées cependant, il est "protégé de la chaleur", qui dépasse les 30 degrés ici, et est "à l'aise" quand il doit se rendre dans certains édifices religieux, comme la grande mosquée de Touba, où il est prohibé de marcher avec ses chaussures dans l'enceinte marbrée.


"Lors de la première visite de Macky Sall pour le Magal, nouvellement élu president (en 2012), sa garde rapprochée a eu de chaudes empoignades avec les membres de Mouhadimatoul Hidma", l'organe chargé de la réglementation autour et à l'intérieur de la grande mosquée, s'est rappelé M. Sall, indiquant que ces gardes du corps voulaient entrer dans la sanctuaire avec leurs rangers.


Une volonté contre laquelle, ce jour-là, ont opposé un niet catégorique les sentinelles des règles d'observance prescrites pour cet édifice, a ajouté le journaliste, qui explique porter également ces chaussons "pour éviter les pertes et les vols dans certains endroits", vu le nombre de personnes.


Ainsi, il sillonne le plus souvent la ville avec ses chaussettes qui lui ont coûté 2000 FCFA, de la même façon que Seyni Diallo et Bathie, deux jeunes dakarois qui ont acquis les leurs en dessous de ce prix, mais louent surtout leur "praticité".
... suite de l'article sur Agence de Presse Africaine

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