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Acte contre nature sur la corniche ouest: Trois hommes surpris en pleins ébats
Publié le jeudi 25 octobre 2018  |  Rewmi
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Trois jeunes hommes ont été appréhendés sur la corniche de Dakar, dans la nuit du 17 octobre dernier. Selon les policiers, ces derniers ont été surpris en pleins ébats. Jugés, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, ils ont tout simplement nié les faits avant de donner leur vérité des faits.

Une affaire d’acte contre nature a été jugée, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il ressort des débats d’audience que les éléments du commissariat de Rebeuss ont surpris, le 17 octobre dernier, vers les coups de 23 heures, trois jeunes hommes en pleins ébats sexuels à la plage située sur la corniche, non loin de la porte du millénaire. Les éléments enquêteurs ont indiqué qu’ils ont surpris ces jeunes au moment où ils faisaient un contrôle de routine sur la zone sus indiquée. Les limiers ont interrogé sur le coup les mis en cause qui, selon eux, ont immédiatement reconnu les faits. Soumis à une seconde interrogation dans les locaux de la police, ils ont changé de fusil d’épaule en niant tout simplement les faits qui leur sont reprochés. Ils ont également adopté la même posture, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. A les en croire, ils étaient tous présents à la plage la nuit des faits, mais ne sont pas coupables des faits d’acte contre nature visés par l’accusation. Premier à être entendu par le juge, M. Faye, 29 ans seulement, a déclaré qu’il était à la plage ce jour-là pour faire du sport. C’est sur ces entrefaites qu’il a rencontré un ami qu’il avait perdu de vue, avant que celui ne l’invite à venir prendre un bain. Ainsi a-t-il été interpellé par un homme en civil qui l’a amené dans le véhicule de la police où il a rencontré les deux autres prévenus avec qui il aurait entretenu des relations contre nature.

Entendu par la suite, A. Ly a confié aux juges que c’était la première fois qu’il voyait ses co-prévenus. Sur une question de savoir ce qu’il faisait à la plage ce jour-là, il a soutenu qu’il avait quitté son domicile pour rallier son lieu de travail, c’est-à-dire le port autonome de Dakar. Comme il avait une heure d’avance, martèle-t-il, il est allé à la plage pour prendre de l’air. C’est ainsi qu’il a été alpagué par les policiers. Pour sa part, I. Faye a juré sur tous les saints qu’il ne connait pas ses co-prévenus. Il a également indiqué qu’il a été arrêté alors qu’il rentrait de son travail. Arrivé sur la corniche, il a vu un attroupement avant de s’approcher pour voir de quoi il s’agissait. C’est comme ça, dit-il, qu’il a rencontré les policiers en civil. Selon le juge, les éléments enquêteurs ont dit l’avoir surpris en plein ébats sexuels. Sur ce, il a rétorqué : « j’ai arrêté cela depuis des mois ». Les limiers d’enchainer : « Donc vous le faisiez avant ? ». I. Faye d’avouer qu’il le faisait avant, mais qu’il avait arrêté depuis. Et selon lui, la fameuse nuit des faits, il n’était aucunement venu chercher un partenaire. Invité à faire ses réquisitions dans cette affaire, le maître des poursuites a requis l’application de la loi. Quant à la défense, elle a plaidé pour la relaxe des prévenus arguant qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments de preuve pour entrer en voie de condamnation. En rendant sa décision, le tribunal a relaxé les prévenus au bénéfice du doute.

Cheikh Moussa SARR
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