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Exploitation sexuelle des élèves : le Sénégal rejette le rapport de HRW
Publié le vendredi 19 octobre 2018  |  Agence de Presse Africaine
Cérémonie
© Autre presse par DF
Cérémonie de lancement d`APTE-Sénégal
Dakar, le 23 mars 2017 - Le programme dénommé Amélioration des Performances de Travail et d’Entreprenariat au Sénégal (APTE-Sénégal) à été lancé, ce matin, à Dakar. Ce projet initié par Éducation Development Center (EDC) et la Fondation MasterCard cherche à aider plusieurs dizaines de milliers de jeunes. Photo: Serigne Mbaye Thiam, ministre de l`éducation nationale
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Le ministère de l’Education nationale du Sénégal, dans un communiqué reçu vendredi à APA, a fermement rejeté le rapport de l’ONG Human Right Watch sur le harcèlement et les abus sexuels pratiqués par des enseignants sur leurs élèves, au motif que le document, publié la veille à Dakar, « ne repose pas sur des bases scientifiques rigoureuses ».

« Le Ministère de l’Education du Sénégal réfute formellement les conclusions auxquelles cette étude a abouti, tendant à faire croire que l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus constituent une pratique généralisée et, plus grave, rarement sanctionnée », souligne le communiqué.

Intitulé « Ce n’est pas normal : Exploitation, harcèlement et abus dans des écoles secondaires au Sénégal », le rapport dénonce tout au long de ses 98 pages « les violations commises à l’encontre de filles dans des collèges, principalement par des enseignants et personnels des écoles ».

Il s’achève sur un appel aux autorités sénégalaises à « mettre fin à la culture du silence et sanctionner les enseignants coupables d’abus » sur leurs élèves.

A en croire le Ministère de l’Education, ses « services compétents » après « exploitation » du rapport ont fait le constat « que cette étude ne repose pas sur des bases scientifiques rigoureuses ».

« En effet, relève le communiqué, l’intitulé de l’étude indique qu’elle porte sur les +écoles secondaires au Sénégal+, alors que les entretiens n’ont été menés que dans 14 collèges et 08 lycées implantés dans trois régions (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) sur les quatorze (14) que compte le Sénégal, en plus d’entretiens à Dakar et dans ses environs ».

Par ailleurs, ajoute le communiqué, il « convient de noter que l’étude est basée sur des entretiens avec un échantillon de 164 filles (cf. rapport) sur les 544.775 inscrites au Moyen et au Secondaire, soit un pourcentage de 0,029% ».

Ainsi, « si le Ministère de l’Education nationale est ouvert à toute initiative visant à améliorer les actions gouvernementales en matière de protection des filles en milieu scolaire, il ne saurait accepter des allégations visant à diffuser des informations erronées et surtout à stigmatiser les enseignants », martèle communiqué.

Ne faisant pas dans la langue de bois, le ministère de l’Education accuse Human Rights Watch de chercher à « amener le Sénégal à introduire l’éducation à la sexualité dans ses curricula ».

Mais, s’empresse de souligner le communiqué, « il appartient au Sénégal de définir, souverainement, le contenu des enseignements dispensés à ses apprenants, conformément à ses orientations en matière d’Education et de Formation ».

Au demeurant, souligne le ministère de l’Education, « la lutte contre les violences faites aux filles constitue une (de ses) priorités (et de celle) du Gouvernement en général », par notamment la création « des bureaux genre dans toutes les 16 inspections d’Académie du Sénégal » avec la principale mission de mener des actions de sensibilisation sur les différentes formes de violence envers les filles.


ODL/cat/APA
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