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Sonko/Wade, Idy/Khalifa : Des alliances sujettes à caution
Publié le jeudi 18 octobre 2018  |  Rewmi
Présidentielle
© aDakar.com par SB
Présidentielle 2019 - Ousmane Sonko présente son livre programme: “Solutions“
Dimanche 16 septembre 2018. Dakar. Le leader de “Pastef, les patriotes“ Ousmane Sonko a présenté, ce dimanche, à la Place de l`Obélisque, son livre programme “Solutions“, en direction de la Présidentielle de 2019.
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L’ancien Président Abdoulaye Wade et le leader de Pasteef Ousmane Sonko, se sont entretenus longuement au téléphone. Nombre d’observateurs s’interrogent sur la pertinence d’une possible alliance entre ces deux leaders en vue de la présidentielle de 2019.

Dans le même ordre d’idées, la question de l’alliance possible entre Idrissa Seck et Khalifa Sall, lequel avait été soutenu aux législatives par le leader de Rewmi, traverse nombre de citoyens étant entendu que la candidature de l’ancien Maire est plus que compromise.

Des alliances souhaitables, politiquement parlant, mais qui, dans la réalité, sont difficilement réalisables.

Le premier obstacle est la diversité des appareils politiques. Les militants et cadres qui y évoluent sont mus par des ambitions réelles et verraient, dans une alliance, une sorte de promotion des autres afin de les aider à atteindre leurs objectifs.

C’est pourquoi quand Bamba Fall, le Maire de la Médina et proche de Khalifa Sall, avait agité l’idée de soutien à Idrissa Seck, les partisans de Maclick Gackou s’étaient tout de suite démarqués et leur candidature à la présidentielle n’a pas tardé à être portée à la connaissance de l’opinion publique.

Du côté de Wade aussi, même si la candidature de Karim Wade est plus qu’incertaine, nombre de libéraux verraient d’un mauvais œil le fait de devoir se liguer derrière un jeune leader qui, malgré sa popularité grandissante, n’a pas encore fait ses preuves.

A contrario, aujourd’hui, ni Idrissa Seck ni Ousmane Sonko ne vont jamais renoncer à leurs candidatures au profit de Karim Wade ou de Khalifa Sall, même si ces derniers étaient partants.

Tout pour dire qu’au premier tour, il sera difficile pour ces partis et mouvement de s’allier pour privilégier la candidature de l’un d’eux au détriment de l’autre.

Ce sera peut-être au second tour que l’alliance sera possible.

Il n’est pas exclu qu’Abdoulaye Wade pense, entre-temps, profiter de la cote de popularité de Sonko pour s’allier avec lui afin de peaufiner les stratégies et batailles de ‘’révolution’’ politique pour lui permettre d’imposer la candidature de son fils. Mais, là, c’est perdu d’avance, il ne faudra certainement pas compter sur Sonko pour ce genre de mobilisation.

A cela s’ajoute l’égo surdimensionné de Wade qui ne va pas s’adosser à un jeune leader politique au point d’en faire le Plan B du parti en l’absence de Karim.

Il faudra alors se rendre à l’évidence : Ces alliances sont sujettes à caution. Surtout au premier tour. Nous sommes en effet à un tournant où chaque homme politique voudra se mesurer et connaitre son poids politique réel.

Le premier tour, ce sont des primaires. Et chacun rêve de sortir avec le plus grand nombre de voix.

Alors, Sonko, en parlant du coup de fil de Wade, a voulu s’amender par rapport à une vidéo qui circule, mais aussi semer davantage la peur dans le camp adverse. C’est de bonne guerre. Et c’est stratégique. Car, il est important que l’Opposition s’entende sur l’essentiel avant d’aller aux élections. Il ne faudrait pas que par maladresse, l’un tire sur l’autre au point de détourner les électeurs de ce dernier en cas de second tour.

Parfois, il arrive que des électeurs préfèrent s’abstenir plutôt que de voter pour tel ou tel autre candidat. Ce sont ces animosités qu’il faudra éviter et s’inscrire dans la dynamique d’une entente qui pourrait être utile au second tour.

Au demeurant, ces alliances électorales ont montré leurs limites. L’expérience a montré que le leader élu s’approprie la victoire et fait du compagnonnage ce qu’il veut.

Wade s’étaient débarrassé de nombre d’entre eux qui ne le lui ont jamais pardonné, et Macky les conserve tout en dictant la conduite à tenir.

Cette situation a engendré beaucoup de frustrations ayant abouti à des départs de nombre de leaders : Serigne Mansour Sy Jamil, Idy, Gadio, Cheikh Bamba Dièye, Amsatou Sow Sidibé, etc.

Comme quoi, nous vivons une époque où c’est chacun pour soi. Et c’est valable sur le plan politique.

Assane Samb
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